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Le Matinal N° 4265 du 14/1/2014

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Suite à l’encerclement de son domicile hier : Richard Sènou dénonce la privation des libertés au Bénin
Publié le mercredi 15 janvier 2014   |  Le Matinal


L`ancien
© Autre presse par DR
L`ancien ministre des Transports, Richard Sènou


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L’ancien ministre des Transports Richard Sènou critique l’état des libertés publiques au Bénin. Après avoir reçu hier mardi à son domicile la visite des forces de l’ordre à la recherche du magistrat Justin Gbènamèto, il a fustigé les intimidations commanditées par de hauts responsables du pays.

« (…) Il y a une chose très importante sur laquelle je voudrais revenir, c’est les abus que peut entrainer le fait de ne pas s’informer avant d’agir. Ces abus entrainent des violations des droits des individus qui sont de nature à donner à notre pays une image que je ne voudrais pas qu’il ait. C’est-à-dire l’image d’un pays où on harcelle les démocrates », a décrié hier mardi 14 janvier 2014 l’ancien ministre Richard Sènou au micro d’Océan Fm. Il dénonçait ainsi le contingent de forces de l’ordre envoyé hier très tôt le matin à son domicile. Pour lui, envoyer des forces de l’ordre « l’enquiquiner un matin », c’est violer ses droits. « Ce matin (hier matin, Ndlr), c’était une vingtaine de personnes, policiers et agents de renseignements y compris, qui se baladaient devant ma maison>

Les forces de l’ordre se sont présentées chez moi et m’ont pratiquement sorti du lit. Mon garde du corps est venu me dire que ma maison est entourée de policiers… Il s’est fait qu’ils étaient à la recherche du Procureur Gbènamèto qui serait en visite dans ma maison », a relaté l’ancien ministre. « J’ai dit à tous ceux qui voulaient m’entendre que Gbènamèto et moi n’avions pas de contact et que nous n’en avions jamais eu d’ailleurs. S’il était chez moi, je l’aurais défendu bec et ongles parce que j’ai l’habitude d’assumer mes relations et mes amitiés. Malheureusement je ne connais pas Gbènamèto », a-t-il ajouté. L’ancien ministre a par ailleurs déploré l’acharnement dont il est victime depuis peu. Il a rappelé que c’est la deuxième fois qu’il subit cette visite des forces de l’ordre en un an. « L’autre fois, c’est dans un cadre particulier, on m’avait accusé d’avoir dissimulé Me Lionel Agbo chez moi. Ce qui n’était pas vrai », a-t-il indiqué. Richard Sènou soulignera que ces genres d’actes sont à éviter dans une démocratie en construction « de peur, a-t-il soutenu, qu’ils entraînent des abus qu’on pourrait tous regretter demain ».
Gbénamèto devant le Csm hier
Alors qu’il était recherché au domicile de l’ancien ministre Richard Sènou à la haie vive (Cotonou), l’ancien Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Cotonou, Justin Gbènamèto était au Conseil supérieur de la magistrature (Csm). De sources informées, le magistrat a été écouté par les membres du Csm dans une affaire qui lui avait coûté son poste. On reproche en effet à l’ancien Procureur de la République d’être mêlé à une affaire de transactions financières irrégulières.

Allégresse Sassé
L’autre version des faits…

Les forces de sécurité n’auraient pas reçu pour ordre d’encercler le domicile de l’ancien ministre des Transports de Yayi Boni. Des sources policières ont été claires. A les en croire, l’ancien Procureur de la République Justin Gbènamèto avait été repéré à la Haie vive à quelques encablures de la maison de Richard Sènou. Selon elles, c’est en filant Justin Gbènamèto que les policiers ont dû emprunter la rue qu’habite l’ancien ministre des Transports. Les sources ont été formelles en affirmant que « le domicile de Richard Sènou n’a jamais été perquisitionné ce mardi ».

AS

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