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Le Matinal N° 4267 du 15/1/2014

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Procès hier entre le Chef de l’Etat et Illassa : une autre déculottée s’annonce pour Yayi à Paris
Publié le jeudi 16 janvier 2014   |  Le Matinal


Le
© Autre presse par DR
Le President Béninois Boni Yayi


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Comme annoncé dans notre parution d’hier, le procès opposant le Président de la République et son compatriote, Benoît Illassa a eu lieu. D’après les témoins de l’audience tenue à Paris, c’est un nouveau camouflet qui s’annonce pour Yayi Boni devant les juridictions françaises, puisque les arguments de son avocat n’ont pas pu convaincre le juge qui a aussitôt mis l’affaire en délibéré.

Il n’y a jamais un sans deux ! Yayi Boni s’apprête a essuyé une seconde honte en France. Et cette fois-ci, ce serait une grande humiliation pour le Président béninois devant la justice française. Hier au prétoire, on rapporte que le débat ne lui a du tout pas profité et il n’a aucune chance de gagner le procès contre son compatriote. Après un léger débat, le juge a mis en délibéré le dossier pour le 10 mars 2014 à 15 heures. Selon nos sources, Maître Christian Charrière-Bournazel, Avocat traditionnel de Yayi Boni a utilisé un seul argument pour tenter de défendre son client>

Pour lui, Benoît Illassa est l’ami de Patrice Talon qui aurait tenté de tuer le Président béninois ; et donc, il s’agit d’une association de malfaiteurs. Il a complété que l’information publiée sur le couple présidentiel, objet du procès, est un plan de déstabilisation du Chef de l’Etat. Depuis Paris, le défenseur de Yayi Boni a affirmé devant les juges que le Bénin est un pays démocratique et que les lois y sont respectées. Faux ! a rétorqué l’accusé pour rappeler que si ce pays était un pays de droit, la justice française n’allait pas refuser la demande d’extradition de Patrice Talon. Mieux, Illassa a ajouté que l’Avocat de Yayi n’aurait pas besoin d’associer son nom à Patrice Talon, si le pays de son client respecte les lois et les droits de l’Homme, puisque le procès en cours n’a rien à avoir avec l’homme d’affaires.
Mais avant son intervention, ses conseils avaient déjà évoqué deux raisons pour demander sa relaxation pure et simple. Pour les maîtres Michel Langa et Jean-Charles Tchicaya, la partie civile a déjà perdu, puisque Benoît Illassa a été assigné en référé alors qu’on devait l’assigner en diffamation. Ils ont établi l’erreur contenue dans la procédure et ajouté que d’ailleurs, l’affaire dont il s’agit n’a pas été publiée pour la première fois par leur client. Selon eux, l’affaire séparation ou tribulations entre Yayi et Chantal court les rues du Bénin depuis longtemps et des organes de presse en parlent souvent. Ce n’est donc pas un dossier nouveau et par conséquent, Benoît Illassa doit être relaxé, d’après ses défenseurs. Des coupures de presse ont été exhibées pour démontrer que l’information n’est pas nouvelle et n’est pas partie de l’accusé. Dès lors, ils ont plaidé pour la nullité du dossier pour mauvaise procédure. Eu égard à cela, les mêmes avocats ont estimé qu’il y a eu préjudices contre leur client et que Yayi Boni doit verser une modique somme de 10 mille Euros, soit environ 6,5 millions Fcfa pour réparation. Ils ont réclamé cette modique somme à un Chef d’Etat pour lui montrer qu’ils ne sont pas à la recherche de l’argent, comme ce fut l’intention du camp adverse qui a réclamé dix fois ce montant pour pouvoir, ont-ils dit, payer les honoraires de leur contradicteur qui avait déjà perdu la face dans le procès opposant Yayi Boni et Patrice Talon vidé le décembre dernier.

Félicien Fangnon

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