Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Matinal N° 4269 du 17/1/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Célestin Kponnon au sujet des libertés démocratiques : « L’heure est grave »
Publié le lundi 20 janvier 2014   |  Le Matinal




 Vos outils




Le magistrat près le Tribunal de première instance de Pobè, Célestin Kponnon était sur l’émission Zone franche de Canal3 hier dimanche 19 janvier 2014. Pour le Magistrat, le régime actuel a fait le choix de transgresser de façon délibérée les principes démocratiques. Il affirme que l’heure est grave.


Pour le magistrat Célestin kponnon, il serait hypocrite de nier par ces temps qui courent, qu’il n’y a pas problème. A tous les niveaux, affirme-t-il, il y a une volonté d’instaurer un climat de non droit avec une expression plus poussée de la force. Il s’appuie sur les cas Angelo Houssou et Justin Gbènamèto.

Pour le premier cas, il a exprimé le regret qu’on soit arrivé à un point où un magistrat puisse s’inquiéter pour avoir rendu une décision. Le second cas affirme-t-il, est plus grave, la Police a fait l’option délibérée d’encercler le domicile de celui-ci alors même qu’aucune charge n’est officiellement retenue contre sa personne. « Ce qui arrive à Justin Gbènamèto ne suit aucune logique. C’est une situation de voie de fait. Il n’y a aucune procédure diligentée contre sa personne et dans le même temps, on choisit d’encercler sa maison.

Suivant quel texte on agit ainsi ? Comment qualifier cette Police ? », s’est-interrogé. Le cas Angelo Houssou n’est donc plus selon lui isolé. Dans la même veine, il a affirmé que lorsqu’on suit le déroulement de tous les feuilletons, la Police est mise en avant comme le bras armé sur lequel on s’appuie pour instaurer l’illégalité. Il en profite pour rappeler les événements du 27 décembre où plusieurs leaders syndicaux ont été gazés.

« Les libertés syndicales sont de plus en plus restreintes. Il y a longtemps qu’on a vu du sang. On constate de plus en plus que le Dgpn transforme sa mission de Police de sécurité en Police politique. C’est pratiquement la Gestapo », a-t-il fait savoir. Et pour corroborer son argumentaire, le magistrat a commenté la réaction du Dgpn dans l’assassinat manqué de Martin Assogba.

Pour lui, l’intéressé a violé l’article 17 du nouveau code de procédure pénale. « Le Procureur est le Chef de la Police judiciaire. Le Dgpn fut-il Opj n’est pas compétent pour faire ce qu’il a fait et il n’a aucun droit de monter au créneau pour contester les arguments de son supérieur hiérarchique le Procureur », a-t-il fait savoir.

Hospice Alladayè

 Commentaires