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Force anti-terroriste et anti-putsch : la nouvelle trouvaille de la Cedeao

Publié le lundi 5 decembre 2022  |  Fraternité
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© Autre presse par DR
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Angelo DOSSOUMOU

Priorités de l’heure pour les chefs d’Etats en exercice de la Cedeao et pour les populations qu’ils gouvernent : l’instabilité politique et les ravages occasionnés par les terroristes. A cet effet, réunis hier lors du 62ème sommet du Comité économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) à Abuja au Nigeria, les chefs d’Etats et de gouvernement ont adopté un projet de création de forces conjointes pour, dans un premier temps, lutter contre le terrorisme et, dans un second temps, contre les coups d’Etat en Afrique de l’ouest.
Ainsi donc, Force anti-terroriste et anti-putsch, c’est la panacée trouvée pour palier les problèmes d’insécurité grandissante qui menacent les Etats en Afrique de l’Ouest. Selon une source intervenant sur une chaine internationale, cette force interviendra pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel et en cas de besoins, contre le terrorisme. Pour l’instant, tous les contours de ce projet ne sont pas connus. Il est à signaler que cette idée était déjà exprimée par le président en exercice de la Cedeao, Umaro Mokhtar Sissoco qui l’avait fait savoir lors d’une visite du président français Emmanuel Macron en Guinée-Bissau en juillet dernier. « Il y a déjà sur la table de la Cédéao un projet de création d’une force anti-putsch qu’on est en train de mûrir », avait-il déclaré. C’est donc cette réflexion qui est mûrie et traduite en projet pour mettre fin aux coups d’Etat et au terrorisme en Afrique.
Un projet mais…
Reste maintenant à savoir si ce projet sera vraiment traduit dans la réalité. Car, entre les décisions de cette organisation sous-régionale et leur mise en application, il y a un fossé qu’il faudra forcément franchir. D’ailleurs, nul n’oublie les tergiversations autour de la création d’une monnaie unique ou encore les mésententes des chefs d’Etats autour de la prise de résolutions contre les troisièmes mandats. Justement, à ce niveau, il est à souligner que tant que les coups d’Etats constitutionnels ne seront pas aussi découragés, il serait parfois difficile d’en vouloir aux putschistes. C’est dire que ce ne sont pas les bonnes trouvailles pour assurer la sécurité et impulser le développement dans la sous-région qui manquent mais, la volonté politique doit également suivre. En attendant, les populations des régions menacées par le terrorisme savent où se trouvent leur priorité : la sécurité afin de pouvoir en toute quiétude vaquer à leurs occupations. C’est surtout ça et pas autre chose.
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