Dégradation du climat sociopolitique : Le Fonac demande à Yayi d’invalider le concours du Mef #aCotonou

Société

Dégradation du climat sociopolitique : Le Fonac demande à Yayi d’invalider le concours du Mef

Publié le mardi 21 janvier 2014 | Le Matinal

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Martial Sounton, Ministre du Travail, de la Fonction Publique, de la Réforme Administrative et Institutionnelle, Chargé du Dialogue Social

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« Le président de la République doit invalider les résultats, afin de joindre la parole à l’acte…Il est de l’intérêt des 66 600 candidats et des 432 déclarés admis, car ce qui est important, c’est le développement de notre pays, c’est sa crédibilité vis-à-vis des citoyens et de la communauté internationale ». C’est ce qui ressort en substance du communiqué de presse de la réunion du 14 janvier 2014, du bureau du Conseil d’administration du Front des organisations nationales contre la corruption (Fonac).

Selon le Fonac, la situation sociale qui prévaut dans le pays a pour effets : l’expression par un grand nombre de citoyens de leur désolation par rapport aux méventes, à l’amenuisement continu du panier de la ménagère, aux violences verbales dont font montre des personnalités devant servir de modèle, et la rupture du dialogue social et politique. Poursuivant leur analyse, les membres du Fonac avancent que les causes de la dégradation du climat sociopolitique du pays sont : la corruption, l’impunité et l’injustice. Ils n’en veulent pour preuve, que le dernier concours de recrutement organisé au profit du ministère de Finances. « L’avenir radieux dont nous rêvons pour notre pays le Bénin doit passer par l’adhésion de tous aux valeurs de l’intégrité, du travail, de la transparence, de la justice et de la solidarité », soulignent-ils. Avant d’ajouter que le « recrutement d’agents incompétents, non méritants est un frein au développement ». Cela a pour conséquence à terme, ajoutent-ils, la construction d’une administration non-performante gangrenée par « le népotisme, l’absentéisme, les fraudes, la corruption et l’impunité ».

Wilfrid Noubadan

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