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Santé sexuelle et reproductive des femmes et filles au Bénin: Après Cotonou, l’AJJB et Ipas renforcent la jeunesse de Bohicon

Publié le mardi 13 decembre 2022  |  Matin libre
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© aCotonou.com par Dony
La phase pilote du projet de renforcement de la planification familiale et de la santé sexuelle et reproductive des jeunes du district d`Abidjan se tiendra sur 2 ans les communes de yopougon et Attécoubé. La cérémonie de lancement s`est tenu lundi 23 septembre au district d`Abidjan.
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L’association des jeunes juristes du Bénin (AJJB), avec l’appui technique et financier de Ipas Afrique francophone, poursuit sa campagne pour la protection des droits de la santé sexuelle et reproductive des femmes. Elle a organisé ce samedi 10 décembre 2022, au profit des jeunes étudiants de la commune de Bohicon, un atelier de sensibilisation sur le cadre juridique des Béninois lié à ces droits. C’était à la salle bleue de la résidence Miracle hôtel de Bohicon.



Après l’étape de Cotonou le 7 décembre dernier, l’Association des jeunes juristes du Bénin (AJJB) poursuit la tournée pour mieux informer et renforcer les capacités des jeunes étudiants sur le cadre juridique des droits en santé sexuelle et reproductive. Ici encore, c’est une quarantaine de jeunes de la localité qui ont été sélectionnés. Inscrit dans la droite ligne de l’une des missions de l’Association, en l’occurrence la vulgarisation des lois, cette initiative se veut être, selon son président Adam Issiakou, un cadre de réflexion et d’action des juristes pour la promotion de l’état de droit et de la démocratie.

Comme à Cotonou, les participants venus de plusieurs localités du département du Zou ont été entretenus à travers deux communications. La première, portant sur le thème « l’AJJB face au défi des nouvelles lois sur les droits en santé sexuelle et reproductive au Bénin », a été animée par le président de l’association lui-même. Elle a permis d’éclairer la lanterne des participants sur tout l’arsenal juridique dont dispose le Bénin en matière de droits en santé sexuelle et reproductive. Il s’agit notamment de la loi n° 2003-04 du 03 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction, la loi N° 2021-12 modifiant et complétant la loi n° 2003-04 du 03 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction, la loi n° 2021-11 du 20 décembre 2021 portant dispositions spéciales de répression des infractions commises à raison du sexe des personnes et de protection de la femme en République du Bénin.

La seconde, présentée par Dr Raphaël Totongnon, s’est déroulée autour du thème « cadre juridique de la santé sexuelle et reproductive au Bénin : contenu et portée ». Dans son développement, le communicateur n’a pas manqué de citer des cas pratiques qui témoignent de du choix de l’État de renforcer la protection des droits des femmes en matière de santé sexuelle et reproductive étatique. Ceci en mettant un point d’attention d’une part sur les engagements internationaux entérinés par la ratification de nombreuses chartes et d’autre part sur les choix nationaux avec l’adoption des lois relatives aux droits de la femme, ainsi que sur les facteurs socioculturels qui expliquent la légalisation de l’avortement sécurisé au Bénin ;

Ces différentes communications n’ont point pour but d’encourager les bénéficiaires du programme à l’avortement, mais de faire d’eux des ambassadeurs de l’Ipas dans leurs communautés respectives, Martial Zannou, chargé de communication de l’AJJB, invite les uns et les autres à « annoncer la bonne nouvelle » pour sauver la vie des mères et jeunes filles qui se livrent aux avortements clandestins.

Notons que tous les participants à cet atelier de sensibilisation ont reçu leur ordre de mission. Une attestation qui vient mettre un terme à ce programme, en attendant l’étape de Porto-Novo.

Pour rappel, l’Ipas est une organisation internationale qui travaille dans le domaine de la santé et des droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR), intervenant depuis 2002 dans 12 pays francophones en Afrique, dont le Bénin.

Serge A.
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