L’opération piste cyclable conjointement lancée par la Police nationale et le Centre national de sécurité routière (Cnsr) a permis de mettre systématiquement en fourrière 2647 motos dont les propritaires à l’Ecol l’é véronique.
Ils ont répondu massivement présents à l’appel des autorités de la Police nationale dans l’espoir de reprandrs. Mais ces contrevenants, propriétaires des motos saisies devront certainement attendre encore. Les responsables de la Police ont juste eu une séance de travail avec eux pour les sensibiliser sur l’intérêt de la mesure et la procédure de retrait de leurs véhicules saisis. Pour le Directeur général adjoint de la Police Nazaire Hounnonkpè, la moisson n’est pas négligeable.
La phase répressive de l’opération a permis selon ses dires, de mettre en fourrière, 2647 motos en 10 jours. C’est donc pour l’autorité, un vrai motif de satisfaction. Au-delà de la prise de conscience collective que cela est en train de susciter, il est heureux de constater que la circulation est devenue plus fluide et que les carnages de la route ont commencé par diminuer sensiblement.
C’est donc une bonne nouvelle qu’il apporte aux militants en faveur du respect du code de la route. Mais les propriétaires des motos saisies, n’ont pas le sourire ce vendredi. Pour entrer en possession de leurs biens, il faudra respecter tout une procédure. Au cours de son intervention, le Directeur général de la Cnsr Joseph Boko est revenu sur les préalables en vue de la mise en circulation desdits engins à deux et à trois roues. A l’issue de la séance, ils ont été dirigés vers les différents postes de police où sont gardées leurs motos. Il sera procédé au retrait suivant les conditions qui leur seront notifiées.
