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3ème semaine de grève générale dans le public : Les défalcations font radicaliser le mouvement dans tout le pays
Publié le mercredi 22 janvier 2014   |  L`événement Précis




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La troisième semaine de grève a effectivement démarré, hier,mardi 21 janvier. Parti pour durer, désormais, 72 heures, ce mouvement de débrayage a reçu, cette fois-ci, le soutien du reste des travailleurs qui étaient restés indifférents au mot d’ordre des centrales. Les tapages des ministres sont donc sans effet. Et pour cause, le débrayage a été encore suividu Nord au Sud. Les menaces du gouvernement n’ont guère émoussé l’ardeur des grévistes qui ont campé sur leur position. C’était donc, une fois encore, le calme plat dans les hôpitaux publics, malgré le service minimum. Au Nord comme au Sud du Bénin, en passant par le centre, le Trésor public s’interdit de traiter les dossiers et de livrer les quittances pour les différents concours en vue. A la Direction des impôts, l’administration des finances et à la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), toutes les portes sont fermées. Dans les établissements publics d’enseignement, seulement les enseignants vacataires ont répondu présents pour sauvegarder leur gagne-pain. Mais, leur collectif ne tardera pas à sortir une déclaration de soutien au mouvement.Pour certains enseignants n’ayant pas suivi les deux premières semaines du mouvement, cette grève est à suivre. « Même si ce n’est pas de mes habitudes de suivre les mouvements, cette grève n’est pas à rater. Je vais la suivre jusqu’à la fin », a déclaré un enseignant contractuel du CegKouhounou-Vèdoko. Dans certains lycées et collèges, comme c’est le cas à Porto-Novo, les élèves n’ont pas voulu composer. Ils estiment que les cours ne se sont pasdéroulésdans les normes. Dans ce bras de fer, c’est le chien aboie, la caravane passe.En effet, les travailleurs exigent le départ immédiat de la préfecture et le jugement du préfet Placide Azandé, le limogeage du commissaire central de Cotonou, Pierre Agossadou pour violation des libertés démocratiques et syndicales suite aux affrontements entre policiers et travailleurs le 27 décembre 2013 où le sang de plusieurs travailleurs a coulé.

L’imam Moutawakil Boukari condamne le silence du gouvernement
Dans un message qu’il a adressé au peuple béninois hier, le dignitaire de la religion musulmane, El Hadj Moutawakil Malik Boukari a déploré le silence du gouvernement suite au mouvement de débrayage qu’observent depuis le 07 janvier 2014 les travailleurs du secteur public. Pour l’imam de la mosquée centrale Médine II d’Agori Plateau,si la grève a pris de l’ampleur, c’est en raison l’arme de défalcations brandi par le gouvernement. Il soutient que « la défalcation n’est pas la solution pour désamorcer cette grève. En lieu et place, il propose un dialogue franc et sincère ». Le contenu desinterventions de certains ministres dans cette crise paraissent à ses yeux comme de l’huile jeter au feu. Ledignitaire pense que ce sont plutôt les ministres qui doivent aider le chef de l’Etat en tenant des propos discourtoispouvant contribuer au dénouement du mouvement. Cependant, le dignitaire religieux a lancé un appel patriotique aux responsables syndicaux afin de ramener la balle à terre pour le bonheur du peuple béninois qui gémit dans les hôpitaux inactifs, les administrations fermées. « Je demande pardon aux syndicalistes et les appelle à revoir leur position » a-t-il ajouté.
Emmanuel GBETO

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