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La Nation N° 5909 du 22/1/2014

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Grève générale des centrales syndicales : des enseignants du Borgou-Alibori durcissent aussi le ton
Publié le mercredi 22 janvier 2014   |  La Nation


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Les syndicalistes durcissent le ton, le gouvernement joue au pourrissement. Le passage de 48 heures à 72 heures de la grève générale lancée par les Confédérations et Centrales syndicales trouve un écho favorable auprès des grévistes actifs du Borgou-Alibori et ce, en dépit de la menace faite par le gouvernement de procéder à des défalcations sur les salaires qui connaîtront d’ailleurs un retard pour ce mois de janvier.

Claude Urbain PLAGBETO A/R Borgou-Alibori


Visiblement plus nombreux et plus déterminés que jamais, des militants du Front d’action des syndicats des trois ordres de l’enseignement des départements du Borgou-Alibori qui observent le mouvement lancé depuis début janvier, ont réitéré leur adhésion ferme au débrayage dans l’administration publique.

Ceux qui sont en service à Parakou et environs, se sont retrouvés hier mardi 21 janvier en assemblée générale à l’Ecole primaire publique OCBN pour « ragaillardir la troupe » et saisir l’occasion pour appeler tous leurs collègues qui hésitent encore, à rejoindre le mouvement. Les manifestants dénoncent « la chosification » des enseignants et s’insurgent contre la défalcation brandie par le gouvernement pour faire échouer la grève, alors que dans les secteurs de la justice et de la santé, il n’en fait pas pareil depuis plusieurs mois que les agents desdits secteurs sont en cessation de travail.

A noter que des secrétaires généraux et autres militants actifs des regroupements syndicaux des enseignants au niveau des deux départements s’étaient déjà retrouvés la veille du démarrage du mouvement, au complexe scolaire Abdoulaye Issa à Parakou, pour préparer la grève. Ils n’entendent pas démordre mais comptent aller plutôt jusqu’au bout pour obtenir la satisfaction de leurs revendications.

Pour la première journée de la grève de 72 heures déclenchée cette semaine, de nombreuses classes sont restées sans enseignants hier aussi bien dans les écoles primaires que dans les collèges de la place.

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