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En prélude aux prochaines élections locales et communales: Boni Yayi interdit toute guerre des Fcba contre les alliés du pouvoir
Publié le vendredi 15 mars 2013   |  L`événement Précis


Thomas
© AFP
Thomas Boni Yayi, président de la République du Bénin


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Les élections locales et municipales s’annoncent sous de bons auspices pour la mouvance présidentielle. Et pour cause, depuis quelques semaines, la famille politique du Chef de l’Etat suscite un vif engouement au sein de la classe politique et notamment de certains élus locaux des soixante dix-sept (77) communes du Bénin. Ainsi, à quelques mois des prochaines échéances électorales destinées à renouveler le mandat des élus locaux, c’est à une véritable ruée que l’on assiste en direction du pouvoir en place. Il en a, par exemple, été ainsi avec la création le samedi 15 décembre 2012 des Forces nouvelles pour un développement durable (Fndd-Hinhonwa) à l’initiative du maire sortant d’Adjarra, Yaya Saka, pour officialiser son adhésion à la mouvance présidentielle. Cet exemple est aussi celui du maire de la commune de Bonou, Isidore Zinsou qui a jeté son dévolu sur la mouvance présidentielle dans la perspective des prochaines joutes électorales. Elu pour son mandat en cours sur la liste G13 – un regroupement politique hostile au pouvoir en place – le locataire de l’hôtel de ville de Bonou a, en effet, décidé de retourner sa veste pour s’embarquer dans le bateau de la mouvance présidentielle en vue de conserver ses chances de réélection au soir du scrutin. Cette situation s’apparente à celle d’Ifangni, dans le département du Plateau. En effet, à l’occasion d’une sortie publique, le maire sortant, Raymond Fafoumi a annoncé sa rupture avec son ancienne formation, le PRD-Nouvelle Génération de Kamarou Fassassi dont il était le vice-président pour renouer le fil avec les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE). Ces transhumances qui s’inscrivent dans une logique de survie politique, ne sont pas sans conséquence sur le paysage politique où les chances de l’opposition de réaliser un score aussi honorable qu’en 2008 s’amenuisent au fil des jours.

L’opposition en quête d’un nouveau souffle

La recomposition du paysage politique à la veille des prochaines élections communales et locales fait poindre à l’horizon des scores en deçà des attentes pour l’opposition. En effet, en dépit de ses chances de conserver certains de ses bastions traditionnels, ni le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) encore moins l’Union fait la Nation (UN) ne font apparaître, aux yeux de l’opinion publique, des signes rassurants pour rivaliser avec la machine déjà en branle du pouvoir. Cette conviction est d’autant plus fondée, pour certains analystes, que ces différentes formations politiques peinent à surmonter les crises internes qui les ont minées et plombé leurs capacités de mobilisation de l’électorat. Ainsi, au PRD, le départ mouvementé de l’honorable Atao Hinnouho du parti de Me Adrien Houngbédji n’est pas sans conséquence sur les chances de cette formation de disposer de tous ses militants pour la conquête de la mairie de Cotonou, localité où le député élu sur la liste PRD s’investit à se rendre incontournable. Cette situation est plus alarmante au sein de l’Union fait la Nation (UN). En effet, après l’éclatement spectaculaire de ce regroupement politique avec le départ de la Renaissance du Bénin (RB) pour la mouvance présidentielle et du PRD, l’UN -désormais réduite au Madep, au Psd et à Force Clé- ne représente plus que l’ombre d’elle-même. Aussi, après ces départs massifs, nombre d’observateurs peinent à croire aux chances de cette coalition, dirigée par Bruno Amoussou, Séfou Fagbohoun et Lazare Sèhouéto, de pouvoir s’illustrer à l’instar des précédentes échéances électorales.

Il va alors s’en dire qu’en attendant l’effectivité de certains revirements déjà annoncés au sein du paysage politique, Boni Yayi et les siens peuvent se frotter les mains dans la perspective d’améliorer leurs performances d’avril 2008.

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