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Pourquoi le Bénin fait les yeux doux aux entreprises françaises

Publié le jeudi 29 juin 2023  |  RFI
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© RFI par DR
Pourquoi le Bénin fait les yeux doux aux entreprises françaises
La startup Innov Biotech
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Le Bénin souhaite attirer les entrepreneurs français pour accompagner son industrialisation, et il s’en donne les moyens : une délégation vient d’effectuer un tour de France des PME de l’hexagone. C’est une première et déjà un succès avec des retombées très concrètes.

En labourant les régions françaises pendant une dizaine de jours, avec des étapes dans six grandes villes, dont la capitale, les animateurs de ce roadshow à l’américaine ont identifié, rencontré plus de 300 entrepreneurs français intéressés par une installation au Bénin. La startup Innov Biotech a été la plus rapide à réagir, et son patron est prêt à venir dans les semaines qui viennent à Cotonou pour accélérer l’implantation d’une usine locale. Quatre ou cinq autres entreprises sont en phase de réflexion. « On continue à travailler avec elles pour transformer l’essai » affirme Laurent Gangbes, le directeur général de l’Agence de promotion des Investissements et des Exportations, l’homme à l’origine de cette initiative totalement inédite.

Une initiative il faut le dire assez inhabituelle de la part d’un pays du sud

Car les Béninois sont pressés de voir grandir le parc industriel de Glo-Djigbé. Cette zone économique spéciale située à 45 km au nord de Cotonou est le moteur de la politique industrielle hyper volontariste menée par le président Talon. La zone accueille déjà plus d’une trentaine d’entreprises, pour la valorisation de la noix de cajou, du soja et du coton. Mais pas une seule entreprise française. Le constat, les regrets sont partagés au plus haut niveau de l’État, lors de la visite d’Emmanuel Macron, mais sans suite. Laurent Gangbes met donc sur pied ce voyage. Avec le soutien enthousiaste du directeur Afrique de la Banque Publique d’Investissement, soucieux de proposer aux PME françaises de nouveaux débouchés à l’international. Après tout, « Cotonou n’est qu’à six heures de Paris, Français et Béninois ont une langue en commun » plaide Laurent Gangbes. Une base précieuse pour ce qu’on appelle déjà à Paris de la co-industrie.
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