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Au Ghana, l’opposition rejette une participation à une intervention militaire au Niger

Publié le jeudi 17 aout 2023  |  RFI
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© RFI par Ji-Elle
Au Ghana, l’opposition rejette une participation à une intervention militaire au Niger
Une vue aérienne d`Accra, au Ghana.
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L'opposition ghanéenne affiche son opposition à une intervention militaire de la Cédéao au Niger, pays où un coup d’État a eu lieu contre le président Mohamed Bazoum le 26 juillet 2023. Alors que les chefs d'état-major du bloc ouest-africain se réunissent à partir de ce jeudi à Accra, pour évoquer une possible intervention militaire sur le sol nigérien, le principal parti d'opposition ghanéen le National Democratic Congress (NDC), met en garde contre les risques sécuritaires et financiers d'une telle opération. Le gouvernement a beau tenté d'expliquer sa position lors d'une réunion de haut niveau mardi entre les chefs de sécurité et les membres du Parlement, mais le NDC n'est toujours pas convaincu.

Trop coûteuse, trop risquée, voici quelques-unes des réserves exprimées par le NDC quant à une éventuelle opération. Car le Ghana, toujours en proie à une crise économique, n'a pas les moyens d'envoyer des troupes à Niamey, affirme cette formation politique. Le NDC rappelle qu'Accra a dû être renfloué par le Fonds Monétaire International (FMI) à hauteur de trois milliards de dollars, dont la première tranche a été débloquée seulement en mai dernier.

« Nous craignons que nos troupes, mal entraînées, soient envoyées à l'abattoir »
Il est trop tôt pour s'aventurer dans une telle opération, qui plus est dangereuse, estime Samuel Okudzeto Ablakwa, chargé des affaires étrangères au sein du NDC. « D'abord, nous ne savons pas qui nous allons combattre, dit-il au micro de Christina Okello. Nous craignons de devoir combattre d'autres acteurs que la junte. Nous sommes préoccupés par les affirmations selon lesquelles la Russie et le groupe Wagner seraient impliqués dans le coup. Et puis le Sahel a beaucoup de groupes extrémistes violents. N'oubliez pas que le Burkina Faso, le Mali et la Guinée ont également déclaré qu'ils ne soutiendraient pas une intervention militaire de la Cédéao. Certains de ces pays ont affirmé qu'une telle intervention serait considérée comme une déclaration de guerre ».
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