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Jeunesse et chicha : L’avenir du pays ne doit pas s’échapper en volutes de fumée

Publié le jeudi 17 aout 2023  |  AfreePress
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© Autre presse par DR
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AfreePress-(Lomé, le 17 août 2023)- Le 1ᵉʳ février 2023, le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, émettait un communiqué via son compte Twitter, annonçant l’interdiction de la vente et de la consommation de substances stupéfiantes. Ce communiqué récapitulait les dispositions des articles 93, 97, 111 et 112 de la loi N°95-008 du 18 mars 1998 ainsi que les articles 266 et 267 du nouveau Code pénal, soulignant que tout contrevenant à ces règlements serait poursuivi en justice.

Cette décision, avait déclaré le Général Yark Damehane, visait à préserver la jeunesse togolaise des dangers liés à la consommation des drogues.

Le communiqué ministériel précisait ce qui suit : « La détention, l’achat, la consommation, la culture de plantes et de substances classées comme stupéfiants ou psychotropes (cannabis, ecstasy, opioïdes, cocaïne, amphétamines, etc.) sont prohibés et passibles de sanctions selon les articles 93, 97, 111 et 112 de la loi N°98-008 du 18 mars 1998 ainsi que les articles 266 et 267 du nouveau code pénal. » Il ajoutait ceci : « L’incitation et la provocation, par tous les moyens, à un usage illicite de drogues ou de substances présentées comme ayant des effets similaires ou non, sont considérées comme des infractions punies selon les articles 100, 101, 102, 105, 106, 108 et suivants de la loi N°98-008 du 18 mars 1998 et l’article 255 du nouveau code pénal. »

Peu de temps après cette annonce, des actions ont été entreprises à Kara lors des festivités des évalas pour lutter contre l’usage de substances hallucinogènes avec la saisie, sur place, du matériel des bars à chicha et leur fermeture.

En outre, le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile a eu à rappeler que la possession et la distribution d’inhalants chimiques toxiques à des mineurs ne seraient pas tolérées. Le communiqué précisait d’ailleurs que « Toute personne fournissant délibérément à un mineur des inhalants chimiques toxiques, des plantes ou des substances psychotropes sera poursuivie et sanctionnée conformément aux articles 114 et suivants de la loi N°98-008 du 18 mars 1998 ainsi que de l’article 267 du nouveau code pénal. » De plus, la vente et la consommation de chicha étaient également interdites et soumises à des sanctions.

La consommation d’alcool en public et de manière manifeste était aussi visée par la loi. Le communiqué soulignait : « L’alcool, en tant que substance nocive pour la santé, fait l’objet d’interdictions strictes en cas d’abus conduisant à une ivresse publique et manifeste, ainsi que pour toute offre de boissons alcoolisées aux mineurs, quel qu’en soit le motif, en vertu des articles 181 et 863 du nouveau code pénal. »

Le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Yark DAMEHAME, a saisi cette opportunité pour sensibiliser la jeunesse à une prise de conscience collective. Il a encouragé la population à coopérer avec les forces de l’ordre pour éradiquer le fléau de la drogue et « protéger les jeunes ».
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