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Intervention militaire au Niger : La CEDEAO va se passer de l’approbation de l’UA et de l’ONU

Publié le vendredi 18 aout 2023  |  AfreePress
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© Autre presse par DR
Intervention militaire au Niger : La CEDEAO va se passer de l’approbation de l’UA et de l’ONU
Ambassadeur Abdel-Fatal Musah.
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AfreePress-Lomé, L’intervention militaire envisagée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) afin de « rétablir l’ordre constitutionnel » au Niger à la suite du coup d’État militaire du 26 juillet 2023, ne nécessitera pas l’approbation préalable de l’Union Africaine (UA) et de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

C’est en tout cas, ce qu’a indiqué, jeudi 17 août 2023, le commissaire aux affaires politiques de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à la presse, l’ambassadeur Abdel-Fatal Musah.

Se prononçant sur les oppositions venues de l’ONU et de l’UA contre cette idée d’intervention militaire au Niger, le Commissaire a rappelé que l’organisation sous-régionale possède ses propres textes qui la mandatent à agir de manière autonome, tant que l’opération peut être financée sur fonds propres.

« Nous [la CEDEAO] sommes confrontés à une situation de conflit asymétrique en Afrique de l’Ouest, donc au terrorisme. Le chapitre 7 de notre règlement n’autorise même pas la lutte contre le terrorisme. C’est l’environnement dans lequel nous évoluons, alors pourquoi demander le chapitre 7 ? Lorsque la CEDEAO est allée au Libéria, en Sierra Leone, nous n’avons pas demandé le chapitre 7 ; nous avons informé l’Union africaine et les Nations unies. La demande du chapitre 7 est souvent faite lorsque vous voulez obtenir des ressources et accéder aux contributions des caisses de l’ONU, mais les chefs d’État disent que nous allons au Niger avec nos propres ressources. L’ONU a condamné le coup d’État et soutient les actions de la CEDEAO », a-t-il déclaré.

L’organisation sous-régionale affiche sa détermination à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à la menace persistante des coups d’État en Afrique de l’Ouest.

« Le fait que nous ayons trois coups d’État successifs et qu’aucune approche musclée n’y ait été appliquée ne signifie pas qu’il faille laisser le domino continuer », a précisé l’ambassadeur Abdel-Fatal Musah.

Il faut noter que les chefs d’État-major des armées des pays membres de l’organisation étaient réunis au même moment à Accra afin , dit-on, finaliser les détails logistiques, opérationnels et tactiques de l’opération.


Raphaël A.
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