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Cotonou ignore la dénonciation par Niamey d’un accord militaire avec le Bénin

Publié le samedi 16 septembre 2023  |  africaradio.com
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© AFP par ISSOUF SANOGO
Des militaires burkinabè lors d`un entraînement pour combattre le terrorisme dans l`est du pays, le 13 avril 2018
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Le gouvernement béninois a ignoré vendredi la dénonciation par Niamey de leur accord de coopération militaire, déclarant ne pas reconnaître les militaires au pouvoir mais uniquement le président renversé Mohammed Bazoum, lors d'une conférence de presse vendredi à Cotonou.
"Notre partenaire c'est le Niger. Ce n'est pas la junte. Il n'y a rien à leur dire", a déclaré le porte-parole de l'exécutif béninois Wilfried Léandre Houndbédji en réponse à la question d'un journaliste l'interrogeant sur le récente dénonciation de cet accord par les militaires au pouvoir à Niamey. "Au jour d'aujourd'hui nous n'avons aucun interlocuteur valable au Niger en dehors du président démocratiquement élu", a-t-il ajouté. Dans un communiqué lu à la télévision nationale mardi, le régime militaire de Niamey avait dit avoir dénoncé un accord de coopération militaire conclu en 2022 avec le Bénin voisin, qu'il accuse "d'envisager une agression" contre leur pays. Les militaires y affirmaient notamment que le Bénin avait "autorisé le stationnement des militaires mercenaires et matériels de guerre dans la perspective d'une agression voulue par la France en collaboration avec certains pays" de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cedeao) contre le Niger. La Cedeao brandit depuis plusieurs semaines la menace d'une intervention militaire au Niger pour rétablir l'ordre constitutionnel et réinstaurer dans ses fonctions le président déchu Mohamed Bazoum, retenu prisonnier et qui refuse de démissionner. L'accord de coopération entre le Bénin et le Niger porte notamment sur l'échange de renseignements, l'assistance aérienne pour suivre les mouvements des jihadistes et des opérations conjointes entre les deux armées béninoise et nigérienne. Le nord du Bénin, frontalier du Niger et du Burkina Faso, deux pays minés par des violences jihadistes récurrentes, a été le théâtre ces derniers mois d'attaques et d'incursions de ces groupes.
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