Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Construction de l’autoroute du Corridor Abidjan-Lagos: Le comité de pilotage fait d’importantes recommandations à Cotonou

Publié le jeudi 21 decembre 2023  |  L`événement Précis
Présentation
© APA par DR
Présentation de la nouvelle vision de l`organisation du Corridor Abidjan-Lagos
Comment


Le Comité ministériel de pilotage du Projet de développement de l’autoroute du Corridor Abidjan-Lagos a clôturé sa 20e réunion à Cotonou, le vendredi 15 décembre 2023. Au terme de ces assises, il y a eu un communiqué qui mentionne les résolutions. Cette réunion a connu les participations outre du ministre David Umahi du Nigéria, des ministres José Tonato du Bénin et Amoako Attah du Ghana, du directeur adjoint de cabinet du ministre de l’équipement et de l’entretien routier de la Côte d’Ivoire, Stéphane Ezoa et du Directeur de Cabinet du ministre des travaux publics du Togo, Bignoite Kongnah.
Ce que vous devriez savoir : La réalisation du Projet de développement de l’autoroute du Corridor Abidjan-Lagos (1 028 km) a été au cœur des échanges des experts, d’abord les 13 et 14 décembre 2023, puis des ministres membres du comité de pilotage, le 15 décembre 2023, à Cotonou. Ces échanges entrant dans le cadre de la 20e réunion du comité de pilotage ont abouti aux recommandations d’ordre technique et financières qui s’avèrent importantes pour la mise en œuvre du projet. Il s’agit entre autres de la poursuite des diligences relatives à la protection et à l’acquisition de l’emprise du Projet que devront faire les Etats, l’assurance du suivi des enquêtes topographiques et géotechniques. Ainsi, le Comité ministériel de pilotage présidé par Nweze David Umahi, ministre des Travaux publics du Nigeria, a trouvé que ces points restent cruciaux pour l’aboutissement heureux du projet. Car, selon les informations, les rapports d’étude d’impact environnemental et social et du Plan d’action et de réinstallation devront permettre au Comité d’expropriation (Comex) du projet de lancer le processus d’indemnisation et de libération de l’emprise pour le démarrage des travaux. Un point d’avancement des travaux indique que le Nigeria et le Togo ont achevé le processus et que le Ghana est, actuellement, à 80 %, et espère finaliser d’ici 2024. Le même point, fait savoir que la plupart des rapports et dessins seront soumis avant la fin de l’année et le reste d’ici début février 2024.
Ce qu’ils en disent : Quant au Bénin qui est revenu dans le projet, il n’a pas reçu les dessins et coordonnées requis. A cet effet, il n’a pas pu adopter la déclaration d’utilité publique. Mais en attendant, le pays insiste que les tracés proposés tiennent compte des plans directeurs de développement économique et des plans nationaux des transports de chaque pays. Ce qui sera un gage d’une adhésion totale des différents Etats à cet important projet régional, selon le ministre du cadre de vie et des transports, chargé du développement durable. José Tonato qui n’a pas manqué de se réjouir que plusieurs composantes du projet aient suivi leur cours normal, précisément l’étude de faisabilité des conceptions techniques des phases 3 et 4. A l’ouverture de la réunion du comité de pilotage, Amadou Diongue (représentant résident de la Cedeao au Bénin), a au nom du commissaire des infrastructures, de l’énergie et de la digitalisation, Sediko Douka, informé que l’objectif de ce corridor est la suppression de toutes les barrières tarifaires et non tarifaires pour assurer la libre circulation des plus de 400 millions d’habitants de l’Afrique de l’ouest et leurs biens. «Toutes les composantes du projet évolueront en parallèle en vue de soumettre les rapports finaux et les dossiers d’appel d’offre de construction de l’autoroute. C’est pour dire que l’année 2024 sera cruciale », a fait savoir le représentant résident.
A préciser que l’autoroute passera par Athiémé, Ouinga, Tori-Bossito, Godomey et Kraké pour ce qui concerne le tracé du côté du Bénin ; et que le pays a soumis sa candidature au Conseil d’administration de l’Autorité de gestion du Corridor Abidjan-Lagos (Alcoma) qui aura son siège en Côte d’Ivoire. Il va intégrer les postes de contrôles juxtaposés à la frontière Ghana-Togo et à la frontière Nigéria-Bénin.


Anselme HOUENOUKPO
Commentaires