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Le Matinal N° 4271 du 21/1/2014

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Kandi, Bohicon, Péhunco, Kétou et N’dali écartées de l’égrenage du coton : Yayi s’acharne contre le peuple et non Talon
Publié le jeudi 23 janvier 2014   |  Le Matinal


Photo
© Autre presse par DR
Photo montage du président Yayi Boni et Patrice Talon


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La guerre déclarée à Patrice Talon par le Chef de l’Etat Yayi Boni a déjà occasionné de nombreuses pertes d’emplois. Détruisant l’une après l’autre, les sociétés de l’homme d’affaires, le régime en place contraint des centaines de salariés au chômage. Dernière frasque en date : toutes les usines des sociétés du Groupement des industries cotonnières associées (Ica-Gie) appartenant à Patrice Talon ont été écartées du plan d’évacuation de la campagne 2013-2014. Une décision mal inspirée qui suscite la colère des employés bientôt sans travail.


Coup de théâtre dans le secteur cotonnier : toutes les usines d’égrenage de coton appartenant à Patrice Talon sont mises au chômage par le président de la République et son gouvernement. Ils ont décidé de ne pas égrener du coton dans les cinq usines que possède l’homme d’affaires.

La Compagnie cotonnière du Bénin (Ccb Sa) basée à Kandi, l’Industrie cotonnière béninoise (Icb Sa), installée à Péhunco, la Société cotonnière du Bénin (Socobe) sise à Bohicon-Avogbana, l’Industrie béninoise d’égrenage et de dérivés de coton (Ibeco Sa) à Kétou et la Société cotonnière de N’dali resteront fermées en pleine campagne cotonnière. Du moins, ces usines sus citées ne gouteront pas à l’or blanc pour le compte de la campagne en cours.

En tout cas, c’est ce qu’a décidé le gouvernement du président Yayi Boni. Cette décision met en évidence le cafouillage qui règne au sommet de l’Etat. Elle révèle les incohérences du régime. Alors qu’il a pris en otage les usines en question par une réquisition sans motif officiel, laissant croire qu’il les utilisera à l’effet de la campagne, il s’est contredit par l’acte qu’il vient de poser.

A propos des faits précédents, le gouvernement a d’abord arraché injustement et illégalement la gestion des usines de Patrice Talon des mains de la Sodéco pour la confier à la Sonapra à travers son Directeur général Idrissou Bako. Celui-ci s’est permis le vilain luxe de nommer des chefs techniques à la tête de ces usines, violant ainsi toutes les règles régissant le fonctionnement du secteur. Aujourd’hui, on se rend compte que le gouvernement fait de la provocation et donne raison à Adrien Houngbédji, qui a souligné que l’équipe au pouvoir est un gouvernement ventilateur.

Un gouvernement
belliqueux

L’Exécutif non seulement va de provocation en provocation, mais aussi de contradiction en contradiction. Le voilà s’offrir un nouveau terrain où il compte jouer encore à son jeu trouble. Pourtant, ce n’est pas faute de capacité, ni de la bonne santé des usines. La preuve. La direction de l’Ica-Gie, a adressé une correspondance (voir fax similé) au ministre du Développement, de l’Analyse économique et de la perspective, président du Comité interministériel ad hoc chargé du suivi de la campagne cotonnière 2013-2014, Marcel de Souza, demandant l’allocation de coton graine pour égrener. Le contenu de la correspondance au-delà d’exprimer la disponibilité des usines à recevoir de l’or blanc, informe sur une série d’éléments qui attestent que l’Ica-Gie a participé à toutes les rencontres organisées sous la direction ou sur instruction du ministre du développement.

Au cours de ces réunions, le gouvernement n’a jamais annoncé son intention de ne pas vouloir octroyer du coton à certaines usines cette année. La réaction de l’administrateur de Ica-Gie, Eustache Kotingan évoque le regret que les choses se soient déroulées contrairement aux usages.

Bien que toutes les usines d’égrenage jouissent des mêmes droits, le plan d’allocation et d’évacuation de coton graine élaboré et diffusé ne prend pas en compte les usines de Patrice Talon. Il y a un véritable problème. Le gouvernement est dans la logique de saboter les biens de l’homme d’affaires. Mais à force d’acculer ce dernier, il s’en prend de plus en plus aux intérêts de la population. Car, les zones dans lesquelles ces usines écartées sont implantées recevront un coup dur. Kandi, Péhunco, Bohicon, Kétou, N’dali subissent déjà de plein fouet, les affres de la décision gouvernementale. La valeur marchande qui se développe à l’occasion de chaque campagne va disparaître d’un coup. Les activités de revenu, qui trouvent leur pesant dans la commercialisation de l’or blanc seront paralysées. Le chômage s’installera et risque d’entraîner la division dans les couples.

Tout cela parce que Yayi Boni ne pense qu’à détruire un seul homme. Quiconque épris de l’intérêt général doit s’offusquer de cette décision. Yayi Boni doit se demander combien sont les citoyens à être victimes de son acharnement contre Patrice Talon. Pendant qu’il persécute l’homme d’affaires, sa population est extenuée. La politique du gouvernement irrite la Cour royale de Péhunco qui s’inquiète de l’aggravation de la situation dans les jours à venir.

Sans répit contre Talon
Il y a parfois dans la vie des situations où l’on se croirait dans un film. Patrice Talon continue de vivre ces genres de situations dans un pays démocratique, qu’est le Bénin. Une fois encore, le chef de l’Etat vient de confirmer qu’il est l’homme qu’il compte abattre à tout prix. Après avoir nourri son rêve illusoire de voir l’homme d’affaires menotte aux poignets et jeté en prison en l’accusant de vouloir l’assassiner par empoisonnement médicamenteux ou par coup d’Etat, le président de la République ne manque pas l’occasion de détruire ses intérêts. On peut affirmer d’emblée qu’il a braqué son arme sur Patrice Talon et ne compte par rengainer. Il se permet d’ailleurs de tirer à bout portant sur ce magnat du coton sans jamais réussir à l’abattre. Auteur d’un nouveau coup digne d’une immaturité à nulle autre pareille, Yayi Boni vient encore de confirmer ses préférences à faire de l’acharnement son arme de combat au lieu de proposer des politiques de développement qui inspirent tout le peuple. Mais son obsession à enterrer vivant un seul homme, le pousse à agir contre l’intérêt général.

Fidèle Nanga

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