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Le Matinal N° 4271 du 21/1/2014

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Partenariat Nord-Sud au profit du Bénin : l’Ong Assouka France appuie les activités socioéconomiques et culturelles
Publié le jeudi 23 janvier 2014   |  Le Matinal




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Les retombées du partenariat issue des voyages de l’ensemble artistique et culturel Towara se ressentent déjà. Après le tour du monde effectué dans le cadre de, la promotion du patrimoine culturel du Bénin, Towara Bénin a réussi à nouer des partenariats avec plusieurs associations dont l’Ong Assouka France-Bénin. Séduite par les pratiques ancestrales notamment les danses traditionnelles, cette Ong a décidé d’appuyer le Bénin non seulement sur le plan culturel mais économique. Ce qui explique un don d’une machine à fabrication d’huile de palme et une barque d’Assouka France-Bénin.


C’est le groupement de femmes « Djigbondè » du village Gogotinkponmè dans l’arrondissement d’Agbanto à Kpomassè qui a bénéficié de cet appui matériel pour joindre l’acte à la parole, un chèque de 677500 FCfa a été remis le lundi 20 janvier 2014 à la vice-présidente dudit groupement, Mevodé Messanvi Anato par le responsable de Towara, Marcel Zounon et le chef du village de Gogotinkponmè, Z. Codjo, témoin de l’évènement. Il n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude à l’endroit de la présidente d’Assouka France, Annie Eynard. La cérémonie de remise du chèque a eu lieu au siège de l’ensemble artistique et culturel Towara à Cotonou.

Le Partenariat Towara –Bénin et Assouka-France –Bénin ne cesse de s’enraciner au Bénin. Après le module de trois classes entièrement équipées offert à l’école primaire publique de Sèkandji Groupe C l’année dernière, l’Ong Assouka France – Bénin vient d’appuyer les femmes du Groupement « djigbondè » de Gogotinkponmè. L’œuvre sociale consiste à doter ce groupement d’une barque et d’une machine pour la fabrication de l’huile de palme.

La barque permettra aux membres du groupement djigbondè d’effectuer aisément leur déplacement sur le lac Ahémé afin d’accéder au marché d’achat et de vente de poisson. Elle est aussi utile pour transporter les membres du groupement Djigbondè vers leurs lieux d’animation lorsqu’elles doivent traverser le lac Ahémé. Quant à la machine, elle permettra d’accroître la quantité d’huile de palme fabriquée.

Valentine Bonou Awassi

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