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Le Matinal N° 4275 du 27/1/2014

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Mouvement de grève : Vers une paralysie générale dans les écoles à Porto-Novo
Publié le lundi 27 janvier 2014   |  Le Matinal




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La situation devient très inquiétante. La grève des travailleurs a atteint presque tous les secteurs à Porto-Novo. Et avec cette défalcation intervenue, les syndicalistes locaux menacent de durcir le mouvement.


Malgré les menaces de défalcation pour fait de grève, Porto- Novo est resté égal à lui- même. Du moins, les travailleurs sont restés imperturbables. Ainsi, le mouvement grève général déclenché depuis trois semaines par les centrales syndicales suit son cours normal. En effet, depuis trois semaines, une descente dans l’administration publique à Porto- Novo entre autres, les écoles primaires et secondaires publiques, le tribunal, les hôpitaux et centres de santé, l’administration municipale dénote de l’impasse qui prend du large dans la ville de Porto- Novo. Les évaluations en milieu scolaire ont été fortement perturbées par la grève. L’absence du corps enseignant a été relevée dans plusieurs établissements secondaires publics. Le service minimum est observé dans les secteurs sensibles de l’administration publique tels que le trésor public, la santé, la justice.

La grève et les arrestations

Le mouvement de grève n’a pas connu que de débrayage dans l’administration publique. Porto- Novo a connu l’arrestation de quatre syndicalistes dans la journée du mercredi 22 janvier 2014. Même si ces derniers ont été relâchés par la suite du fait de la pression de leurs collègues syndicalistes avec à leur tête quelques Secrétaires généraux et responsables de centrales syndicales notamment le Secrétaire général de la Cgtb, Pascal Todjinou, le Secrétaire général de la Fésyntra-finances, Laurent Mètognon, et le Secrétaire général de la Cstb, Paul Issé Iko. Les syndicalistes ont annoncé durcir le ton les jours à venir. Ils annoncent faire leur assemblée générale hebdomadaire désormais au complexe scolaire Ouando qui a été le théâtre de leurs arrestations. On se demande si ce choix ne va pas mettre à mal la relation entre les syndiqués quand on sait que c’est la directrice de ce complexe qui appelait la police au secours. La liberté syndicale ne se négocie pas, dira le Secrétaire général de la Cgtb, Pascal Todjinou « …Cela s’arrache. Je crois que ce que nous avons fait aujourd’hui participe de cette lutte pour la liberté syndicale. Chers amis, continuez la grève. N’arrêtez jamais la grève… », a-t-il déclaré.

T G R

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