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Bénin : les syndicaux conditionnent l’ouverture des négociations avec le gouvernement au départ des auteurs de la répression de leur marche
Publié le mardi 28 janvier 2014   |  Xinhua




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Les Confédérations, Centrales et Fédérations syndicales du Bénin, qui ont déclenché une grève il y a trois semaines, ont conditionné lundi l'ouverture de toute négociation avec le gouvernement au départ des auteurs de la répression de leur marche pacifique du 27 décembre dernier.

"Nous exigeons de l'exécutif béninois, le relèvement de leurs fonctions de M. Placide Azandé, préfet du département de l' Atlantique-Littoral et de Pierre Agossadou, Commissaire Central de la ville de Cotonou, tous deux, auteurs de la répression sanglante de la marche pacifique du 27 décembre 2013, avant l'ouverture des négociations avec le gouvernement", ont déclaré les syndicats dans un communiqué.

Selon la même source, les syndicats ont souligné que les menaces et intimidations de défalcation de salaires pour fait de grève, proférées par le gouvernement contre les travailleurs grévistes, ont poussé les travailleurs à la base à exiger la poursuite obligatoire des mouvements de grève générale.

A cet effet, précise la même source, les leaders des organisations syndicales ont décidé du renouvellement du mouvement de grève générale des travailleurs du Bénin pour 72 heures à compter du mardi 28 au jeudi 30 janvier prochain en vue d'exiger de l'exécutif la satisfaction de leurs revendications.

Les revendications des travailleurs béninois se résument entre autres au respect scrupuleux de la jouissance sans entraves des libertés démocratiques et syndicales et à la garantie de la sécurité à tous les citoyens, surtout aux responsables syndicaux, et responsables des partis et organisations ne partageant pas les mêmes points de vue que le pouvoir.

Outre ces revendications, a-t-on souligné, les travailleurs demandent également le paiement aux agents de l'Etat, y compris une augmentation de 25% pour les enseignants décidée en 2011, la restitution des défalcations arbitraires sur salaire pour fait de grève licite et le relèvement du SMIG à hauteur de 60.000 FCFA dans le secteur privé et para-public.

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