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Le Matinal N° 4276 du 28/1/2014

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Exposition « Le début et la fin de l’histoire » : Arolando règle ses comptes avec l’esclavage
Publié le mercredi 29 janvier 2014   |  Le Matinal




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Les habitants de la Place publique d’Agla, près du Centre Artisttik Africa de Ousmane Alédji, ont vécu une soirée particulière samedi 25 janvier 2014. Et pendant un mois, leur vie sera transformée par les personnages fabriqués par l’artiste « Arolando ». Roland Akouèdénoudjè, alias Arolando, y expose 50 sculptures réalisées avec des matériaux récupérés.


C’est « Le début et la fin de l’histoire », une expo- hommage aux esclaves qui embarquaient pour un voyage sans retour. La particularité ici, c’est la minutie et le souci du détail. Car, malgré le temps, dès que vous êtes dans l’espace de l’exposition tout vous amène de la Cour du roi Guezo, vers l’arbre de l’oubli et l’arbre de non-retour à Ouidah. Chacun des protagonistes du Commerce triangulaire en prend pour son grade.

L’artiste revisite l’histoire. Mais ici, c’est un hymne à l’Homme, à l’humanité, et devoir de mémoire. Selon le promoteur culturel Stéphane Brabant, Arolando est un artiste plasticien atypique. « Son terrain de jeu c’est tout ce qui l’entoure. Il installe, il monte, il démonte à base de tout, de rien. Il « fait » à partir de ce que l’on ne veut plus, de ce que l’on jette, un recyclage permanent. C’est une invitation à nous poser des questions sur nous-mêmes, sur notre évolution, sur notre existence propre », ajoute le promoteur.

Pour sa part, Ousmane Alédji salue l’engagement militant de l’artiste. Il note le message véhiculé par rapport au respect de l’environnement. « C’est une exposition gratuite, située dans un quartier de Cotonou. Donc, c’est une démarche artistique forte et originale. Et il y a une magie qui opère. Le fond définit la forme, c’est une œuvre très cohérente », ajoute le directeur du Centre Artisttik africa. Pendant le mois de l’exposition, plusieurs manifestations artistiques sont prévues, dont la présent du slameur Sergent Marcus, et une pression de Woodsound.

Wilfried Noubadan

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