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Adjinakou N° 2373 du 28/1/2014

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Election de Jean-Baptiste SATCHIVI, un rigoureux opérateur économique à la tête de le Ccib : l’aube du renouveau économique se lève
Publié le mercredi 29 janvier 2014   |  Adjinakou


Jean-Baptiste
© Autre presse par DR
Jean-Baptiste SATCHIVI élu président de la CCIB


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64 voix pour et 8 contre. Score sans appel, ce samedi 25 janvier 2014, à l’occasion de l’élection du nouveau président de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib). Il a pour nom, Jean Baptiste Satchivi, ainsi plébiscité par les acteurs économiques béninois pour conduire désormais les rênes d’une Ccib qui a, longtemps, souffert d’un gouvernail digne du nom. Sa passion : Entreprendre.

Jean Baptiste Satchivi a la fibre de l’entreprise et le goût des défis depuis son jeune âge. Des qualités exceptionnelles qui ont façonné le puissant homme d’affaires qu’il est devenu. « Je n’ai jamais choisi la facilité ; mon éducation m’en a donné une sainte horreur, et c’est pour cela que j’ai quitté la quiétude de l’Occident pour rejoindre mon pays, sitôt les études terminées.

J’ai toujours aimé les défis ; c’est mon tempérament, de sorte que rien ne me fait peur à priori », confiait-il, récemment à l’un de ses amis, d’après un témoignage. On comprend, à présent, la foi et l’ardeur avec lesquelles, Jeannot,pour les intimes, s’est lancé dans la conquête de la prestigieuse direction du monde des affaires du Bénin en briguant la présidence de la Ccib.

Il aime bien faire des dribbles à la facilité, dit-on de lui, notamment, lorsque l’on sait qu’il était promis à une carrière diplomatique par ses études. Reste que Jean Baptiste répugne de parler de lui, par modestie, sûrement, car l’homme n’est en rien ostentatoire. « 1988 fut une date déterminante dans son destin. 1988. Avec celle qui est, aujourd’hui, mon épouse et ma petite valise, mon envie d’entreprendre en bandoulière, j’ai refoulé le sol de ma terre natale pour y jeter définitivement l’ancre d’un navire qui avait vogué plusieurs années dans des vents étrangers.

Le contexte politique d’alors ne poussait guère à l’enthousiasme, et nombre de cerveaux quittaient le pays en proie à une grave crise politique et institutionnelle. « Les investisseurs avaient, l’arme au pied, prêts à prendre le premier avion en partance du Bénin au cas où les choses dégénéreraient. Le navire Bénin tanguait dangereusement. Qu’à cela ne tienne, c’était pour moi un vrai test pour mesurer ma détermination de rester », avoue-t-il.

Alors, les navires qui affrontent et résistent aux vents difficiles pour savourer les temps calmes, Jean Baptiste Satchivi en a l’habitude et vient encore de le démontrer par sa persévérance et sa ténacité dans un processus électoral compliqué à souhait. Il peut, aujourd’hui, apprécier le début d’une nouvelle aventure dont on peut augurer qu’elle sera féconde pour ceux qui l’ont placé à la tête de la grande institution économique qu’est la Ccib, et qui ne le regretteront pas ; et on peut en prendre le pari. Car, l’homme est un métronome en projets, en anticipation et en réalisation, autant d’atouts qu’il a mis au service de ses entreprises et qu’il mettra en œuvre à la Ccib.

Celle qui se réjouit d’être son épouse, aujourd’hui, fut une compagne d’aventure, au temps où l’homme était encore loin de s’imaginer, grand opérateur économique béninois. « Le courage indescriptible de mon amie d’alors fut d’une aide exceptionnelle pour renforcer mon désir du pays. Nous étions deux désormais. Notre temps nous appartenait, nous avions les compétences et quelque expérience, de quoi nous jeter à l’eau.

Ce plongeon fut salutaire en éloignant de notre esprit le stress ambiant lié aux incertitudes politiques », se rappelle-t-il, nostalgique. Toutes leurs énergies étaient désormais tendues vers la création de ce qui fut leur première entreprise « La PoissonnerieDantokpa » ; le départ d’une belle aventure dont la réalité est, aujourd’hui, le groupeAgrisatch ».

« Construire un édifice est une affaire de patience et de mesure… »

A l’évidence, l’homme préfère jouer collectif et c’est de bonne augure pour la suite. L’on comprend, dès lors, que la fidélité est, pour lui, une vertu cardinale du collectif. D’ailleurs, sa foi ancrée aux tripes veille sur des excès éventuels.En confiant le destin de la gouvernance de la Ccib à un homme de défis, d’engagement et d’action, par un vote sans ambigüité, les élus consulaires posent, sans doute, un acte de confiance et prometteur qui rend la tâche de Jean Baptiste Satchivi encore plus exaltante.

« Construire un édifice est une affaire de patience et de mesure, de rigueur et d’habileté. Les architectes le savent bien qui prévoient les points de force dans la construction de tout ouvrage. Le premier point de force est le travail, le deuxième est le partage et la solidarité, le troisième est la persévérance ».

Tous les collaborateurs de Jean Baptiste Satchivi, dit-on, ne lui dénient pas cette maxime de la Fontaine qu’il a faite sienne et qu’il redit à loisir aux plus jeunes : « travailler, prenez de la peine ». Le travail, principal marqueur de son éducation et de tous ceux qui ont joué un rôle décisif dans la construction de son itinéraire : parent, amis, famille.

La Ccib vient de se doter d’un bosseur à sa tête. Il est à espérer que l’édifice soit à la hauteur des réalisations du nouveau pilote dont les habiletés de navigateurs, en des vents incertains, donneront à la Ccib toutes les chances perdues pendant les longues années de vacuité.

Christian TCHANOU

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