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Le Confrère de la Matinée N° 942 du 29/1/2014

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Les déclarations du Chef de l’Etat à la jeunesse béninoise : Et si Yayi changeait le fusil d’épaule ?
Publié le mercredi 29 janvier 2014   |  Le Confrère de la Matinée


Ouverture
© AFP par SEYLLOU
Ouverture de la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA
Jeudi 24 octobre 2013. Dakar. Plusieurs chefs d`Etats sont arrivés à Dakar où ils prendront part à la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA et au sommet extraordinaire de la CEDEAO.Photo : Boni Yayi, président du BENIN


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Le président de la République a rencontré des jeunes acquis à sa cause lundi dernier au Palais de la présidence. A l’occasion, Boni Yayi a tenu des propos « hors sujet » et qui comportent des germes de la provocation et manifestement haineux.

L’occasion de la rencontre avec la jeunesse lundi dernier a permis au chef de l’Etat non seulement d’échanger avec cette couche sensible sur les grands problèmes qui minent notre développement mais aussi et surtout, de proférer des injures publiques à de paisibles citoyens.

Sans faire de compte rendu de ce rendez-vous, nous allons nous intéresser plutôt à certains propos qui ne cadraient pas avec le sujet à l’ordre du jour et qui ne sauraient être tenus devant une couche sociale aussi sensible.

Sans concentrer l’attention de ses hôtes sur le seul et unique sujet à l’ordre du jour, le président a abordé des points qui suscitent et poussent à la révolte. Lorsque par exemple, il oriente sa parole vers un compatriote qu’il considère comme étant le gros pilleur de l’économie et qui « a volé l’argent du pays » sans jamais daigner investir le moindre kopek au Bénin, ceci constitue subrepticement un appel à se rebeller contre celui-là qu’il incrimine.

Dans son viseur en effet, des opérateurs économiques qu’il cite à loisir sans la moindre retenue. Pour lui en effet, tout le malheur que vit le Bénin serait le fait de certains hommes d’affaires qui ont pourtant (certains) investit plusieurs milliards au Bénin. Les syndicalistes qu’il assimile aux chiens, seraient manipulés et aux ordres de puissance d’argent. Ces « chiens qui aboient et qui ont des maitres ». Ce qu’il faut savoir, c’est que le chien qui aboie selon la légende et de tradition, passe nécessairement un message à son maitre, soit il annonce l’imminence d’un danger physique ou spirituel, soit il avertit le sacrifice qu’il va subir à la place de son maitre.



La négligence qui cause du tort

On n’a jamais pensé que le mouvement syndical allait se durcir. On s’est longuement amusé à cataloguer les acteurs. Mouvements politiques ou non, que faisons-nous pour contenir et contrôler les éventuelles impulsions. Les travailleurs qui revendiquaient pouvaient être contrôlés facilement si très tôt, on leur accordait une oreille attentive.

Par ailleurs, le cadre d’échange n’était nullement indiqué pour se « décharger sur de citoyens ». A vrai dire, certains jeunes s’étaient sérieusement ennuyés parce qu’attendant que sur place des solutions notables leur soient proposées dans le sens de leur permettre de se prendre en charge. Mais en lieu et place, c’est des flèches lancées contre essentiellement trois Béninois qui auraient détenu par devers eux toute la richesse du pays et ceci, par fraudes.

Pendant que l’on plaide pour un dialogue social apaisé, voilà où nous conduit le Chef de l’Etat, en jetant davantage de l’huile sur le feu.

Pendant des heures, les jeunes endoloris ont bu le discours « révolutionnaire » de Yayi. Un discours fleuve qui gagnerait à être concis et bref, car il s’agissait, a-t-on dit, d’une cérémonie de présentation de vœux. C’est un discours dominé à 90% d’invectives et de dénonciations dont seul l’auteur détenait les sources. Et la réaction sans aucune retenue du ministre de la justice M. Djènontin hier, contre l’UNAMAB, donne à réfléchir !!!

F.M

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