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Charles TOKO : "Si si il y aura la guerre. Non pas à Cotonou, ni à Porto-Novo encore moins à Parakou. Cette guerre aura lieu….A Tchaourou. Oui à Tchaourou."
Publié le mercredi 29 janvier 2014   |  24 heures au Bénin


Charles
© 24 heures au Bénin par DR
Charles Toko Pdg du Groupe de Presse Le Matinal


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« Vous ne pouvez pas le maltraiter comme cela. Je suis dans l’obligation d’assurer la paix. Ce n’est pas parce que je me tais que vous allez continuer. Il y a quand même un seuil. Le jour où le président dit j’en ai assez, il peut avoir la guerre. ». Yayi Boni (YB).

Si si il y aura la guerre. Non pas à Cotonou, ni à Porto-Novo encore moins à Parakou. Cette guerre aura lieu….A Tchaourou. Oui à Tchaourou.


« Voilà comme le dit mon collègue, lorsqu’un chien aboie, il aboie, vous faites tout et il refuse et continue d’aboyer au point d’ouvrir la gueule pour montrer les dents, il vaut mieux le laisser tomber et voir s’il y a quelqu’un qui est derrière lui, son propriétaire qui le manipule. ». Y.B

Leçon sue. Donc, lorsque vos patriotes, jeunes, vieux, crient, miaulent aboient et aboient encore, donc c’est vous qui êtes derrière eux. Lorsque vos ministres se rendent tous les week-ends dans leurs villes et abandonnent leurs postes pour aller aboyer comme des chiens de garde, vous vous êtes leur propriétaire ? Bravo.

« C’est tout ça que je leur ai dit. Mais on ne peut pas accepter une gouvernance qui appauvrisse le peuple béninois » Y.B

Mais président, le peuple est déjà pauvre. Et votre régime, selon tous les observateurs a battu tous les autres régimes en matière d’appauvrissement de la population…Tenez, vous un banquier, c’est sous vous, depuis les indépendances, qu’il y a eu ICC-Services et consorts 100.000.000.000 FCfa (cent milliards) des populations sont partis en fumée. Pour rappel, on appelle ça la pyramide de Ponzi que vous avez étudiée sans doute. Affaires des machines agricoles, Cen-Sad, le siège de l’Assemblée nationale, turbine à gaz…La liste est longue, trop longue prégo. Le peuple a faim. Très faim. Et vos discours énervent plus qu’ils ne soulagent. Car, huit ans de promesses sans suites, ça saoule. Changez moi la lame monsieur le président…pardon Président Docteur en Economie…

« La manière dont certains s’expriment n’est pas une manière élégante. Il faut parler calmement et ne pas donner de leçons. Surtout qu’on vous a vu déjà à l’œuvre. Chacun d’eux à un passif. C’est ceux-là aujourd’hui qui donnent des leçons ». Y.B

Mon président après Dieu ? Je n’aime pas ça. Quand vous vous dites : « Ils sont petits. Trop petits. Je vais les écraser. ». Quelle élégance (made in Tchaourou ) ? Mon cher président. Quand vous parlez « des miens » c’est de l’élégance ? Quand vous parlez de guerre, c’est de l’élégance ? Quand vous dites au téléphone « Charles je vais te tuer, je vais te tuer » et vous répétez ça neuf fois, c’est de l’élégance ? Quelle élégance de dire que les syndicalistes ont mis du mercurochrome, alors qu’ils ont été frappés, molestés, blessés…allez au Cnhu prendre des nouvelles.
En matière de passif, à qui revient Icc-Services et consorts ? Pourtant, vous donnez des leçons. Eux non, parce que vous êtes le Dieu des Béninois. Bravo, le plus élégant des Béninois…

« … Il faut qu’on se dise la vérité. Notre pays est connu par sa paix. Et ces messieurs, dites-leur, ils ne sont pas rejetés. Je suis ouvert, qu’ils viennent… » Y.B

Président, j’ai toujours dit que vous prenez les Béninois pour des « Bougres d’Andouille ». Ma maman disait « bougroudendou ».
Qui va venir ? Patrice Talon ? Il ne viendra jamais. S’il revenait, la démocratie béninoise est morte. C’est lui seul qui vous donne de l’insomnie. A cause de lui, vous mettez un char devant votre convoi. Bref, c’est votre pire cauchemar. Lui, ne parle pas. Ou quand il parle, c’est juste un ou deux paragraphes. Et vous Monsieur le président ? Si on devrait compter le nombre de discours tenus contre Talon…vous seriez dans le livre « Guinness des Records »… Vous avez déjà utilisé autant de mot que le dictionnaire Larousse. Devant les maires, les préfets, les ministres. Devant les sages, les Imans, les anciens politiciens…
Question : entre vous et Talon qui a peur de l’autre dans ce cas ? Vous. « Je vais les détruire… je vais bondir…ils sont petits… » Dites-vous. Vous connaissez Wole Soyinka ? Il a dit ceci : « Le tigre ne crie pas sa tigritude, il saute sur sa proie et la dévore ». Talon ne crie pas. Il est un tigre. Et vous ? Par respect pour l’institution que vous êtes et que vous dépravez, je ne dis rien…

« Le président ne peut plus aller toucher quelqu’un. Il va chercher de l’encre rouge pour dire qu’il m’a tapé et ternir mon image sur le plan international, j’allais dire l’image de notre pays ». Y.B

Là, mon très cher président, vous exagérez. Vous dépassez les bornes et limites. Vous péchez. Et le péché conduit droit en enfer. Toutes les caméras ont donc menti ? Tous les journalistes présents ont menti ? Et tous les médecins du CNHU ont menti ? C’est ça votre service de renseignements ? C’est ça votre nouvelle méthode de gouvernance ? En 2004, 2005, 2006 quand les Béninois marchaient contre votre exclusion, si Kérékou les avait matés, vous seriez où ? Non seulement vous les massacrez, mais aussi, vous les humiliez en disant des contre-vérités à dessein. Ça n’arrive pas qu’aux autres. Vous serez un jour béninois lambda...

« Revenons à vos quêtes, nous avons beaucoup de choses. Si j’ai insisté sur ces éléments, c’est parce que c’est cela qui nous ruine aujourd’hui. Je viens de vous rappeler que le Mcc vu tout ce qui a été fait, vu que le Port de Cotonou s’est effondré, le Bénin a perdu d’énormes chances au Port à cause du Pvi. » Y.B.

Monsieur le président, vous prenez vraiment le Béninois pour des Bougres d’Andouille. Le Bénin ne peut pas perdre le Mca à cause du Pvi puisque ce sont les Américains qui ont instauré le Pvi comme premier signe de sureté d’un port. La promesse du Pvi est l’une des conditions d’attribution du Mca. C’est parce que vous avez suspendu le Pvi que le Bénin a perdu le Mca. C’est la triste vérité. Allez vous renseigner auprès du père géniteur du Mca, Simon Pierre Adovèlandé, que vous avez persécuté et jeté en prison. C’est aussi l’une des causes de la perte du Mca.

En conclusion, voici votre erreur : les Américains ont instauré le Pvi. Vous l’avez suspendu. Et par représailles, on vous a retiré le Mca. Surtout qu’entre temps, vous avez emprisonné un membre d’un des plus puissants lobbies des Usa : Simon Pierre Adovèlandé.

Réalisation : Charles Toko

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