Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Matinal N° 4276 du 28/1/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Yayi doit assumer ses déclarations
Publié le mercredi 29 janvier 2014   |  Le Matinal


Conseil
© Autre presse par Presidence
Conseil de l`entente: réunion des chefs d`Etat et de gouvernement à Niamey.
Mardi 17 Décembre 2013, à Niamey (Niger). Tenue de la 2 ème session ordinaire de Conférence au sommet des Chefs d`Etat et de Gouvernement du Conseil de l`Entente. Photo : Le president Boni Yayi.


 Vos outils




La sagesse veut toujours et dans tous les cas qu’on avance les preuves de ses allégations. C’est le minimum qu’on puisse demander à un responsable. Ce n’est nullement un acharnement, c’est par pur bon sens. Sur les chaines de radio et de télévision, les journalistes le clament tous les jours. Pas d’attaques, pas d’injures. N’avancez pas des choses sans en avoir les preuves.

Il y a un an jour pour jour, on a voulu embastiller un avocat simplement parce qu’on a dit qu’il ne détient pas la preuve de ce que le premier des béninois est entouré de voraces tapis dans son environnement immédiat. Le Chef de l’Etat, Président de la République, Yayi Boni a dit lundi 27 janvier que le sang qui a giclé le vendredi 27 décembre 2013 à la Bourse du travail est purement et simplement de l’encre rouge. Nous sommes en face d’un personnage suffisamment sérieux, suffisamment prestigieux dont les déclarations ne doivent pas être banalisées. Ce n’est pas un badaud de Dantokpa qui a parlé, ni un malotru, ce n’est non plus un journaliste ‘’petit’’ et non vertueux, c’est un Chef d’Etat. Ce qui veut dire que ce n’est pas une plaisanterie. C’est une déclaration qui vient d’un personnage très important de la République et qu’il faut vraiment prendre au sérieux.

Donc la déclaration du Chef de l’Etat ne peut pas être fausse. A défaut de lui donner le bon Dieu sans confession, on peut déjà conférer à ses déclarations, une présomption de vérité. S’il l’a dit, c’est qu’il a des sources crédibles qui l’ont informé. Et donc, nous lui demandons en retour de fournir aux structures compétentes, les preuves de ses allégations. On ne peut à un moment aussi solennel, dire qu’on a juste parlé pour parler. Le Chef doit certainement détenir les preuves de ses affirmations. Quelle preuve dispose-t-il pour affirmer que les victimes de la répression de la bourse du travail ont passé de l’encre rouge sur le corps alors même qu’une procédure pénale est ouverte à cet effet selon les déclarations du Secrétaire général de la Csa-Bénin Dieudonné Lokossou sur l’émission zone franche de Canal 3 du dimanche 216 janvier 2014. C’est trop facile de se réfugier sous le titre de Président et avancer des arguments qui laissent à désirer.
Yayi s’en fout
S’il y avait des morts dans l’événement du vendredi 27 décembre, le Chef de l’Etat dirait que c’est une pièce de théâtre. Et pourtant, ce sont des compatriotes qui ont été gazés. De surcroit des leaders syndicaux. Les impacts ont été montrés à la télévision et un grand centre hospitalier en l’occurrence le Cnhu Hubert K. Maga a accueilli ces blessés. Des agents assermentés ont fait des déclarations. Ne demandons pas au Chef de déplorer ce qui s’est passé puisqu’il croit dur comme fer que c’est du montage. Ses affidés ont réussi à lui inculquer cela et il l’étale à la place publique. Et même si c’était le cas, la première déclaration d’un Chef rassembleur serait, d’abord et avant tout de témoigner sa compassion au monde syndical. S’aurait été au moins un premier niveau de considération. Il semble qu’on est en train d’enseigner au Chef les b.a.ba de la communication politique. On n’ose le faire. Mais une fois encore, Yayi a raté une bonne occasion de rassembler. Il a eu l’excuse du 1er août 2012. Cette fois-ci, il ne faut vraiment pas lui pardonner cette bourde. C’est un déchet.


Hospice Alladayè

 Commentaires