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Adjinakou N° 2375 du 30/1/2014

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Abomey-Calavi : Placide Azandé dans un conflit foncier
Publié le jeudi 30 janvier 2014   |  Adjinakou


Placide
© Autre presse par DR
Placide Azandé, Préfet des Départements de l`Atlantique et du Littoral


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Un litige domanial oppose Placide Azandé actuellement préfet des départements de l’Atlantique et du Litorral et le sieur Fabrice Houéto. Ce dernier qui a acheté en Août 2004 une parcelle auprès de Placide Azandé voit menacé son droit de propriété sur ladite parcelle depuis novembre dernier où il s’est rendu compte que sa plaque d’identification a été enlevée et remplacée par une autre portant le nom de Sylvain Nouwatin.

Placide Azandé a-t-il pu vendre la même personne à deux personnes différentes ? Qu’a-t-il fait pour la résolution de ce litige domanial qui a éclaté depuis bientôt deux mois ? Difficile pour l’heure de répondre à ces deux interrogations mais toujours est-il qu’un mystère, que dis-je un flou persiste dans cette affaire.

En effet, Fabrice Houéto, un Béninois résidant en Italie a signé avec Placide Azandé le 31 Août 2004, une convention de vente relative à une parcelle de forme rectangulaire de superficie 2556,30 mètres carré et sise à Houinmê Hêvié (cité de la nation), commune d’Abomey Calavi, pour un montant de deux millions six cent mille (2.600.000) francs Cfa. Mais plus de neuf ans après, le sieur Houéto sera surpris de constater qu’une autre plaque d’identification portant le nom " Sylvain Nouwatin " est implantée sur la même parcelle en remplacement de la sienne.

Ce qui a suscité de lui un étonnement qui l’emmena à adresser à son vendeur, aujourd’hui préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral, une lettre d’information et de contestation qui serait restée sans suite. Mieux, la même lettre qui a été enregistrée au secrétariat du préfet le 13 décembre 2013 et, avec comme pièces jointes, une copie de la convention de vente ; une copie du certificat administratif de constatation de droits coutumiers ; une copie du plan de morcellement de la zone et une quittance d’impôts, serait restée sans la moindre réaction de l’autorité.


Toutefois, nous somme rentrés en contact, une fois saisis du dossier, avec les différents protagonistes pour connaitre d’avantage sur les circonstances et les réelles motivations dans un dossier aussi sensible qui risque fort d’entacher la crédibilité et la personnalité des autorités, pas des moindre, et dont les responsabilités seraient engagées. Nous y reviendrons.

Vitali Boton

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