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La Nation N° 5917 du 3/2/2014

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Face aux nouveaux défis politiques : L’UN mobilise ses militants de l’Ouémé
Publié le lundi 3 fevrier 2014   |  La Nation


Sacca
© Autre presse par DR
Sacca Fikara, Président du Mds


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A l’initiative du président du Mouvement pour la démocratie et la solidarité (MDS), le député Sacca Fikara, l’Union fait la Nation a tenu samedi dernier un meeting politique avec ses militants du département de l’Ouémé. C’est le stade omnisport de Dangbo qui a servi de cadre à cette messe politique qui a reçu le soutien de plusieurs personnalités politiques de l’Opposition.

Par Thibaud C. NAGNONHOU


La mobilisation fut grande samedi dernier au stade omnisport de Dangbo. Les militants de l’Union fait la Nation ont par milliers répondu à l’appel du député Sacca Fikara, président du Mouvement pour la démocratie et la solidarité (MDS) et coordonnateur de l’UN au niveau du département de l’Ouémé. Les délégations sont venues de chacune des neuf communes de l’Ouémé. Le soleil de plomb du samedi dernier n’a pas émoussé leur ardeur, témoignant ainsi leur attachement aux idéaux qu’incarne l’Union fait la Nation. Celle-ci, à l’occasion, s’est agrandie avec l’adhésion de nouveaux militants. Ces derniers ont fait leur déclaration publique d’appartenance désormais au MDS et par ricochet à l’UN.
Le clou de la cérémonie a été le bal des interventions. Le maire de Dangbo, Clément Gnolonfoun, les anciens ministres Richard Sénou et Gaston Zossou, le président du RDS, Epiphane Quenum, le président du parti Restaurer l’Espoir, Candide Azannaï, le président du Réso Atao, Mohamed Hinnouho, le coordonnateur de l’Union fait la Nation dans le département de l’Ouémé, Sacca Fikara et le président de l’UN, Bruno Amoussou, se sont succédé au pupitre. Certains sont intervenus en langue française d’autres ont préféré aller en langue locale pour mieux faire passer leurs messages. Tous ont fait le procès du gouvernement surtout du chef de l’Etat. Le réquisitoire était sévère comme le ton pour dénoncer la remise en cause des acquis de la Conférence nationale des forces vives de février 1990. Tous les intervenants ont démontré l’incapacité du gouvernement actuel à gérer les affaires de l’Etat. Les grèves perlées, la répression sanglante de la marche des Centrales et Confédérations syndicales, la crise dans le secteur coton, l’affaire ICC-services, la montée du régionalisme, le dernier concours de recrutement d’Agents permanents de l’Etat au profit du ministère de l’Economie et des Finances ont été les cas évoqués et commentés à satiété.
Sacca Fikara a félicité la presse et la classe politique qu'il a encouragées à dénoncer les dérives du pouvoir. «La situation est vraiment préoccupante. Il nous faut à présent laisser les micros pour passer aux actions légales que la Constitution nous confère», menace-t-il. Dans ce cadre, Sacca Fikara annonce l’organisation par l’UN des marches dans les tout prochains jours pour réclamer du gouvernement, entre autres, «l’arrêt des concours frauduleux dans la Fonction publique et le remboursement des spoliés d’ICC services». Plus incisif, le président de l’Union fait la Nation a invité les populations à punir politiquement le pouvoir à travers les urnes en l’occurrence lors des prochaines élections municipales, communales et locales. Bruno Amoussou a demandé aux militants d’être des relais sur le terrain de ce vote-sanction pour arrêter la saignée.

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