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Après le 1er échec du démarrage du dialogue social: les négociations reprennent ce soir sans l’Unstb, Komi Koutché expose la bonne foi du gouvernement
Publié le mercredi 5 fevrier 2014   |  L`événement Précis


Komi
© Ministère par DR
Komi Koutché, Ministre de la Communication


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la communication (MCTIC) a donné hier, mardi 04 février à Azalaï Hotel de la Plage de Cotonou, une conférence de presse. L’objectif était d’échanger avec les journalistes d’une part sur les grandes priorités du chef de l’Etat, en 2014, et d’autre part sur l’actualité nationale. S’agissant des priorités, des mises en place d’infrastructures de soutien à la production en l’occurrence, le MCTIC a commencé par donner un aperçu des réformes attendues dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (Tic), de la poste et des médias, avec un délai de mise en œuvre fixé à six mois. La plus grande de ces réformes est, sans doute, la transformation de la Société Bénin Télécom SA. (BTSA) «Nous nous sommes donné jusqu’au 30 juin pour finir la transformation institutionnelle de BTSA qui devra donner lieu à deux nouvelles sociétés dont une sera consacrée au détail, pour s’occuper spécifiquement des questions concernant l’Internet et la gestion du réseau filaire, et l’autre à la gestion des infrastructures», a annoncé, à cet effet, le ministre. Et toujours, selon lui, les deux sociétés verront leur capital ouvert au privé, « parce que, nulle part au monde, les télécommunications ne continuent d’être l’affaire du public »>

Les réformes concernent aussi La Poste, créée depuis 2004 mais qui, aujourd’hui, se trouve « dans une situation de déliquescence », selon les propos du ministre. Ici également, la date du 30 juin est retenue pour en faire une structure avec une existence juridique et la mettre résolument sur le chemin de la prospérité. Dans le même ordre de réformes, le ministre a évoqué l’affiliation de Libercom le 1er réseau Gsm au Bénin. « À l’heure où je vous parle, nous sommes en instance de lancement du dossier d’appel d’offre pour l’ouverture du capital de la société Libercom». S’agissant des autres secteurs, des infrastructures routières notamment, Komi Koutché a annoncé que la rénovation du réseau routier demeure une priorité pour le Gouvernement, avec à ce jour environ 1000 kilomètres de voies en chantier, et plus de 1000 kilomètres en instance de lancement. Pour ce qui concerne l’eau et l’énergie, le Président Boni Yayi, a relevé le ministre, a réaffirmé son engagement, pour cette année 2014, à continuer les efforts qui sont faits dans ce domaine. Le Bénin est l’un des rares pays (en voie de développement) à avoir atteint l’Omd relatif à l’eau et en termes de chiffres concernant l’énergie, et l’on peut retenir que le taux de desserte pour ce qui est de l’énergie est passé de 10% à 2006 à 48% aujourd’hui, avec un objectif de 75% à atteindre avant la fin de l’année. Outre la mise en place des infrastructures de soutien à la production, le ministre a éclairci les hommes des médias sur le capital humain, notamment la lutte contre le chômage, également une priorité pour le Gouvernement, le Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU), les microcrédits dont l’impact positif n’est plus à démontrer. Le ministre a tenu à lancer un appel à la jeunesse béninoise ; un appel à ne pas se laisser manipuler, dit-il, en temps marqués par des tensions socio-politiques, et à faire plutôt preuve de discernement.

La « bonne foi » du Gouvernement face aux grèves

« Le gouvernement est très ouvert au dialogue ». C’est la réponse de Komi Koutchéhier, au sujet de la tension socio-politique qui prévaut au Bénin depuis plusieurs semaines. Interrogé sur cette actualité brûlante, le ministre a estimé que le Gouvernement n’a jamais fermé la porte du dialogue. Prenant l’exemple de l’échec, la veille, des négociations entre le gouvernement et les syndicats au sujet de cette tension, Komi Koutché a rejeté toute velléité à faire du Gouvernement le responsable de cette situation. Si la rencontre a échoué, ce n’est pas la faute du Gouvernement. Pour lui, il n’est pas compréhensible que le Gouvernement soit tout le temps seul au banc des accusés alors qu’il n’a de cesse de jouer la carte de l’apaisement.

Flore S. NOBIME

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