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La Nation N° 5918 du 4/2/2014

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Echec du règlement de la crise sociale : Engagement renouvelé du gouvernement pour un dialogue franc et sincère
Publié le mercredi 5 fevrier 2014   |  La Nation


Martial
© Autre presse par DR
Martial Sounton, ministre du travail et de la fonction publique


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Le ministre du Travail, de la Fonction publique, de la Réforme administrative et institutionnelle chargé du Dialogue social, Martial Sounton, était face à la presse, hier mardi 4 février. Après avoir déploré l’échec qui a été enregistré, lundi 3 février dernier à l’Infosec, à l’occasion du démarrage des négociations avec les Organisations syndicales signataires des mots d’ordre de grève, il a réaffirmé la volonté du gouvernement de privilégier la voie du dialogue.


Le gouvernement est convaincu que c’est en engageant le dialogue avec les partenaires sociaux que constituent les Organisations syndicales, auteurs des nombreux mouvements de grève en cours depuis quelques jours au Bénin, qu’il peut dénouer la crise qui secoue actuellement le monde des travailleurs.

C’est ce qui ressort de la déclaration que le ministre de la Fonction publique, Martial Sounton, a faite à la presse hier mardi 4 février, au lendemain de l’échec qui a consacré le démarrage des négociations entre le gouvernement et les Confédérations et Centrales syndicales signataires des motions de grève.

De la pomme de discorde

Avant la rencontre d’hier, a-t-il expliqué, le gouvernement avait entrepris de nombreuses démarches dans le sens de l’apaisement. A sa suite, une délégation constituée de cinq ministres a également rencontré les responsables syndicaux concernés qui chaque fois, ont posé comme préalables du relèvement du commissaire central de Cotonou et le préfet de l’Atlantique et du Littoral de leurs fonctions.

«Etant donné que nous n’avons pas trouvé des solutions à ces préalables, nous n’avons pas pu avancer par rapport aux motivations réelles de leurs mouvements de grève», a déploré le ministre. Il a ensuite rappelé l’invitation que le chef de l’Etat leur a adressée et sous prétexte qu’ils n’étaient pas disponibles, ils n’ont pas pu l'honorer. «C’est pour vous dire qu’avant l’événement du lundi dernier, combien de fois le gouvernement était engagé dans un processus de dialogue franc avec ses partenaires qui ne cessent de poser des préalables», a insisté Martial Sounton.

Par rapport à la rencontre du lundi dernier, il a indiqué que c'est l’ensemble des secrétaires généraux des Centrales et Confédérations syndicales qui habituellement se réunisse avec le gouvernement, pour discuter des différentes revendications qui y était convié.

A l’en croire, c’est en Conseil des ministres qu’il a été décidé qu’il y ait des facilitateurs comme le haut commissaire de la Gouvernance concertée, le médiateur de la République et le président du Conseil économique et social (CES). « Si le gouvernement n’a pas pu les convaincre éventuellement, peut-être que d’autres personnes neutres aideront à renouer le dialogue», tel était l’objectif poursuivi, selon lui. «Ce qui s’est passé lundi n’était que le résultat d’une impatience et d’une intransigeance.

Sinon, que le président du CES n’avait pas fini d’expliquer de quelle façon la réunion devrait être conduite, avant que la parole ne lui soit arrachée pour exiger le départ des secrétaires généraux de l’UNSTB et de la CSUB», a justifié le ministre. Il reproche aux responsables syndicaux contestataires, de n’avoir pas cherché à connaître celui qui les a invités et les raisons pour lesquelles, ce dernier l’a fait.

En attendant les concessions

Pour Martial Sounton, c’est parce que l’UNSTB et la CSUB font partie de la commission de négociations gouvernement-Organisations syndicales. Dans ces conditions, estimera-t-il, «si nous sommes en train de préparer une rencontre préparatoire aux négociations, il est important que ces deux syndicats soient également de la partie, pour qu’en même temps, nous puissions aborder tous les problèmes liés aux mouvements de grève.
Ce n’est pas qu’ils sont contre toutes les revendications objet de la grève, mais ils n’ont pas choisi comme moyen les mouvements de débrayage pour s’exprimer. Ils ont préféré la négociation, le dialogue pour les réclamer».

Le ministre reproche aux syndicats en mouvement, de livrer une guerre d’usure au gouvernement, préférant aller de préalables en préalables pour bloquer les discussions. «Ils disent que l’UNSTB et la CSUB ne sont pas signataires des motions de grève et par conséquent, qu’ils ne devraient pas être à la rencontre. Au niveau du dialogue social, nous discutons avec tout le monde et devrons le faire avec tout le monde. A quand la fin des préalables ? Quand se décideront-ils enfin, à faire des concessions ?», se demandera Martial Sounton Il a ensuite exhorté les responsables syndicalistes à ne pas abuser de la liberté dont ils se plaignent pourtant d’être privés. «Nous devons reconsidérer les choses car c’est de notre pays qu’il s’agit», proposera le ministre.

Qu’on s’asseye maintenant en partenaires pour aborder les différents points des revendications. Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement pour un dialogue franc et sincère. « Comme ils ont voulu que l’UNSTB et la CSUB ne soient pas de la partie, le gouvernement verra dans les jours à venir, ce qu’il y a lieu de faire. Dans 48 heures au plus, on doit pouvoir encore nous retrouver», a rassuré le ministre Martial Sounton.

Reprise des négociations ce jour

Aux dernières nouvelles, les négociations ayant échoué lundi dernier pourraient reprendre cet après midi toujours à l'Infosec à Cotonou. En tout cas, c'est ce qu'on apprend de sources proches du ministère en charge de la Fonction publique.
On espère vivement que cette fois-ci sera la bonne et que chaque partie fera le sacrifice nécessaire pour faire aboutir le dialogue.

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