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La Presse du Jour N° 2064 du 4/2/2014

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Négociations avec les syndicalistes : Le gouvernement ne veut pas de la trêve sociale
Publié le mercredi 5 fevrier 2014   |  La Presse du Jour




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Les responsables des Confédérations et Centrales syndicales signataires de la motion de grève demandent un «petit» sacrifice au gouvernement pour le début des négociations entre les deux parties. Mais l’Exécutif n’est pour le moment pas dans la logique d’accepter ce sacrifice, poussant les grévistes à poursuivre le débrayage.

Le gouvernement pousse les grévistes à radicaliser les mouvements de grève en n’excluant pas l’Unstb des négociations, comme le demandent les responsables des Confédérations et Centrales syndicales.

Au lendemain des négociations manquées entre le gouvernement et les responsables syndicaux signataires de la motion de grève, les deux parties se sont expliquées sur le plateau de «Actu Matin» sur Canal3 hier, mardi 4 février 2014. A les écouter, on se rend compte qu’aucune des parties ne veut rien lâcher. Dans tous les cas, Pascal Todjinou a été clair.

Pour le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb), il n’y aura jamais de négociations avec le gouvernement si ce dernier continue d’associer aux assises l’Unstb, non signataire de la motion de grève. Mais si l’Unstb est écartée des assises, a continué le syndicaliste, les Centrales et Confédérations syndicales commenceront les discussions avec la délégation gouvernementale.

Autrement, la grève de 72 heures par semaine continuera sans relâche, a prévenu Pascal Todjinou. Seulement, le ministre en charge de la fonction publique et du dialogue social reste campé sur la position du gouvernement. Il souhaiterait qu’aucune partie ne soit exclue des négociations.

C’est donc un nouveau bras de fer qui est engagé entre les deux parties. Ce qui n’est pas de nature à arranger les choses. Pascal Todjinou a fait savoir que si les négociations avaient été entamées lundi dernier et que le gouvernement avait accepté de satisfaire quelques-unes de leurs revendications, la grève de cette semaine aurait déjà pu être annulée. Il n’en est rien pour le moment. Au contraire, l’administration publique, les écoles, collèges, lycées sont restés paralysés hier.

Les travailleurs sont plus que jamais décidés à aller jusqu’au bout. Les défalcations sur salaires, loin de les démotiver, les réconforte plutôt dans leur position.

Les élèves et écoliers, fatigués de ne plus pouvoir suivre les cours depuis plusieurs semaines, sont entrés dans la danse. Ils se sont mis du côté des enseignants, demandant que le gouvernement satisfasse leurs revendications afin qu’ils retrouvent le chemin des classes. Un peu partout dans les établissements scolaires publics, les élèves et écoliers boudent les évaluations. Ainsi, une année blanche scolaire menace. La balle reste en tout cas dans le camp du gouvernement.

Grégoire Amangbégnon

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