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Fraternité N° 3537 du 6/2/2014

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Fréquentation de Talon à Paris et diffusion de photos sur le net : Les révélations de Quenum, Azannaï et Fikara
Publié le vendredi 7 fevrier 2014   |  Fraternité


Epiphane
© Autre presse par DR
Epiphane Quenum et Candide Azanaï jouent désomrais à visage découvert


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Plus de quatre heures de révélations sur l’axe Cotonou-Paris. C’est ce à quoi la presse nationale a eu droit hier à Mènontin de la part des députés Epiphane Quenum, Saka Fikara et Candide Azannaï du groupe parlementaire Cohésion nationale et paix (Cnp). D’abord sur le rejet du budget général de l’Etat exercice 2014, le président du Rassemblement pour la démocratie et la République (Rdr), l’honorable Epiphane Quenum a levé un coin de voile sur son vote le 19 décembre dernier et ce qui en est la raison fondamentale. « Je n’avais pas besoin de bulletin secret pour voter contre le budget de l’Etat. C’est un acte citoyen et en votant contre le budget, je n’ai fait que rendre justice à la nation. Mais, ce n’est pas pour cela qu’il faut aller à la délation et à la désinformation pour détourner l’attention du peuple des sujets majeurs et de la mauvaise gouvernance », a-t-il commencé. Ensuite, l’honorable Quenum, dans une mise au point sur ses accointances avec l’homme d’affaires Patrice Talon et sur les photos diffusées sur internet à ce sujet, n’a pas fait la langue de bois. « Je fais ce qui me plaît dans l’intérêt de la Nation. J’ai mangé avec Talon à l’Elysée, à l’Arc-de-triomphe, à Sofitel… S’il veut les vraies photos, je vais les lui donner et si je les lui donne, il va tomber en syncope>

Est-ce qu’il sait qu’un de ses ministres était avec Talon ? », a-t-il affirmé pour montrer que les photos diffusées dans certaines presses sont des montages. Aussi, s’est-il étonné de la cabale contre ceux des Béninois qui rencontrent Talon à Paris. Car, pour lui, l’accord Talon-Yayi, lorsqu’ils s’entendaient bien, s’est fait sur le dos du peuple. Mais, pour le député de la 16ème circonscription électorale, aujourd’hui, il ne s’agit pas de dire qui a mangé avec Talon. Son constat est qu’en 8 ans, le gouvernement Yayi a fait pire en matière de gouvernance économique qu’en 28 ans du régime Kérékou et qu’il y a lieu de s’y atteler au lieu de servir des informations qui n’apportent rien à la Nation.
Combattre Yayi avec les armes constitutionnelles
A la suite de l’honorable Quenum, son collègue Saka Fikara a axé son intervention sur la nécessité de combattre Yayi avec les armes constitutionnelles. « Nous, nous sommes des démocrates. C’est ceux qui veulent absoudre Yayi qui pensent lui faire un coup d’Etat et si c’est le cas, nous allons les combattre », a-t-il assuré. Pour lui, Yayi a violé son serment et la Constitution et il y a lieu qu’il réponde devant la Haute cour de justice. Car, de ses explications, il ressort que si un chef de l’Etat prend de l’argent à un voleur comme il l’affirme, il doit également en répondre devant la justice. Epiphane Quenum est revenu à la charge pour constater : « Yayi distrait le peuple et en tant que représentants du peuple, si nous ne faisons rien, nous allons répondre devant l’histoire. Le pays est gravement en crise ».
Azannaï : « c’est un non-événement »

Le président du parti Restaurer l’espoir (Re) et du groupe parlementaire Cnp, Candide Azannaï n’est pas allé par quatre chemins pour faire savoir que tout ce qui se trame dans le cercle du pouvoir autour de l’axe Cotonou-Paris est un non-événement. « Ce sont nos activités privées. On n’a de compte à rendre à personne. Tout le monde rencontre tout le monde à Paris. Ses proches sont avec nous, c’est pourquoi Yayi panique », a-t-il révélé. Et parlant de révélations, il a porté à l’attention de la presse que c’est l’honorable Rachidi Gbadamassi qui a mis Yayi en contact avec Talon et que l’actuel comptable du palais de la présidence n’est personne d’autre que l’ancien comptable de Talon. « Le débat aujourd’hui n’est pas un divertissement de photos. Nous n’avons besoin de rien de Talon. Mais, il a besoin de notre affection », a-t-il martelé avant d’inviter Yayi à revoir sa position. « Nous donnons un ultimatum d’une semaine à Yayi pour qu’il recule sur la ligne de 2012 sinon, il partira constitutionnellement’, a-t-il terminé.

Angelo DOSSOUMOU

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