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Le Matinal N° 4283 du 6/2/2014

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Qui s’y frotte, s’y pique:La belligérance nommée Yayi
Publié le vendredi 7 fevrier 2014   |  Le Matinal




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Il met toujours le feu à la maison ! Depuis son avènement au pouvoir, le 06 avril 2006, le peuple béninois vit comme dans une fable éprouvante. Jamais, on ne s’est reposé si ce n’est un foyer de tension qu’il a allumé ici ou là. Nous vivons dans une tension permanente comme si le Bénin n’a plus droit à la quiétude encore moins à une paix durable. Histoire de penser au vrai développement comme le font les pays qui nous entourent.

Car, aujourd’hui, le Béninois lambda se surprend que le Burkina-Faso, un pays enclavé et désertique, livre au Bénin de la salade, du jus de mangue, de la tomate, de l’oignon etc. Pendant ce temps, la terre de Béhanzin, de Bio Guerra, de Kaba, de Toffa 1er et autres est en proie à gérer d’abord des conflits que crée, de toutes pièces, un pouvoir belliqueux. C’est-à-dire, une mode de gestion des affaires publiques, qui apparemment n’a que ces périodes d’éclosion dans la belligérance cultivée de façon permanente au sommet de l’Etat.

Et oui, depuis qu’il a en mains, la destinée des millions de Béninois par un pur hasard de mars 2006, ses compatriotes ont eu, au fil des temps la désagréable surprise de constater qu’une erreur s’est faite dans l’histoire politique du Bénin. Jamais, le pays n’a connu une Présidence aussi agitée, anxiogène et porteuse de tension !
Le peuple béninois se retrouve aujourd’hui dans la situation d’un Etat trompé, roulé dans la farine et traîné dans la boue par les princes qui le dirigent. En tête, il convient absolument de retenir que Yayi Boni doit s’expliquer à ses compatriotes sur les réelles motivations qui font, la plupart du temps, sa tendance à n’allumer que des foyers de tension un peu partout dans le pays.
La belligérance comme mode de gestion est-on fondé aujourd’hui à dire des actes que pose le plus souvent le 1er magistrat du pays. La dernier en date dans les actes de belligérance du Patron du Palais de la Marina est le 1er round d’échec sur le terrain de négociations entre le Gouvernement et les Centrales syndicales en lutte, depuis près d’un mois de grève, pour des revendications légitimes. C’est-à-dire la protection des libertés fondamentales pourtant garanties par la Constitution béninoise du 11 décembre 1990.

Comment comprendre que des Centrales syndicales bien définies et connues puissent se mettent en mouvement de débrayage et que le Gouvernement les appellent à la table de négociations où il y invite, dans le même temps, de Syndicats dit « jaunes » ou « patriotes » qui ont passé tout leur temps à vilipender les responsables syndicaux que sont Pascal Todjinou de la Cgtb, Paul Essè Iko de la Cstb, Noel Chadaré de la Cosi-Bénin, Dieudonné Lokossou de la Csa , Laurent Mètongnon de la Fesyntra-Finances et Cossi Christophe Dovonon de la Cspib ?

Peut-on dire que le pouvoir Yayi était vraiment disposé à entamer une négociation avec les grévistes qui paralysent l’Administration publique depuis, le mardi 07 janvier 2014 ? Au regard de cette attitude du Gouvernement de Yayi Boni, on peut sans contexte affirmer que l’Exécutif ne voudrait que la paix revienne à la maison Bénin. Et ce n’est pas une première fois que ce pouvoir s’illustre sur un terrain qui sont pourtant glissant et qu’il décide bizarrement de rendre davantage gluant et ondoyant à volonté.
Si l’on s’accorde aujourd’hui à constater la nature belligérante de Yayi Boni et son gouvernement, il est à retenir et faire comprendre aux princes qui nous dirigent que le Bénin ne gagne rien, absolument rien à demeurer dans cette situation de non droit. Car, la conséquence d’une telle situation est désastreuse pour l’économie nationale dont ont besoin les gouvernants pour évaluer le niveau de leurs efforts pour un mieux-être des populations. Il nous faut donc renouer avec les bonnes pratiques et méthodes pour que le sourire se lise enfin sur le visage des Béninois. Ils en ont marre de la tension permanente au pays !

Yayi Boni devra le comprendre pour abandonner sa bile porteuse de haine et d’acharnement contre les opérateurs économiques qui produisent, en réalité, la richesse. Pensez tel que le fait Yayi Boni, que c’est le gouvernement qui doit aimer le monde des affaires (opérations économiques) pour créer la richesse, c’est se foutre le doigt dans l’œil. Et à ce sujet, les Institutions internationales d’accompagnement économique du Bénin ont le devoir de faire ramener dans le droit chemin, le pouvoir Yayi en déperdition et en position de belligérance inutile et non productrice contre les hommes d’affaires. Revenir à la vertu et penser au 1er chef aux intérêts du Bénin et non à ceux d’un seul individu aux allures paranoïaques devrait être désormais le champ de culture productrice des gouvernants d’aujourd’hui pour que la paix règne. Sortir des querelles vaines et stériles est le conseil que les membres du Gouvernement ont le devoir sacré de prodiguer courageusement à leur Chef, (Yayi Boni) pour que les travailleurs reprennent le chemin de l’Administration publique. Faire son mea culpa et reconnaître courageusement que l’on s’est mépris sur certains sujets et propos, ne démunie en rien un Chef. Bien au contraire, ce Chef prouverait ainsi sa capacité à se mettre au dessus de la mêlée. Yayi Boni pourra se mettre au dessus de la mêlée et être grand devant les « petits » ? Puisse le Père céleste l’élever à cette dignité ! Telle est ma conviction en attendant de vous dire à lundi par la grâce de Dieu.

Je reste Apol

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