Echecs répétés des négociations Gouvernement-Syndicats/ Délégation ministérielle : des incapables ?

Publié le vendredi 7 fevrier 2014 | La Presse du Jour

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Hommage à Nelson Mandela
Jeudi 12 Décembre 2013, Palais des Congrès, Cotonou : L’Ambassade d’Afrique du Sud au Bénin organise une séance de prières en mémoire de l’ancien Président Sud-Africain Nelson Mandela Photo : M. François Abiola, Ministre de l`Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

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L`intégralité du compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi 07 décembre 2022

Lundi et mercredi derniers, les négociations tant voulues par le gouvernement avec les partenaires sociaux se sont tenues à l’Infosec, mais ont échoué. La faute à la délégation gouvernementale.

Certains regrettent aujourd’hui l’absence de Pascal Irénée Koupaki au gouvernement. Lui dont la conduite des négociations avec les responsables syndicaux était bien appréciée. Mais fallait-il regretter seulement le départ de l’ex Premier ministre du gouvernement ? Il faut aussi et surtout regretter l’incapacité de ceux qui sont chargés aujourd’hui par l’Exécutif de mener ces négociations. A la sortie de la rencontre de mercredi dernier, Pascal Todjinou a fait savoir que c’est du temps perdu. Plus de trois heures de discussions pour ne rien retenir. Et ceci est dommage quand on connait la composition de la délégation gouvernementale et celui qui la conduite, le ministre d’Etat François Abiola. Au premier rendez-vous, la délégation gouvernementale a été incapable de satisfaire le préalable des responsables des Centrales et Confédérations syndicales d’écarter certains de leurs collègues non signataires de la motion de grève. Pour cela, les négociations n’ont pas commencé alors que les partenaires sociaux, selon leurs dires, étaient prêts à arrêter le débrayage si le gouvernement avait pris l’engagement de satisfaire quelques-unes de leurs revendications. Aucun des envoyés de Boni Yayi n’a pu trouver la formule pour sauver l’essentiel. Le mercredi, rien de concret n’a été dit, selon les syndicalistes. Ce qui n’est pas le cas du ministre d’Etat, chef de la délégation gouvernementale, pour qui les discussions ont été plutôt fructueuses. Le gouvernement, avant ces deux rencontres, reprochait aux responsables des Centrales et Confédérations syndicales d’avoir fermé la porte à tout dialogue. Il a eu par deux fois la possibilité de parvenir au dégel de la grogne sociale. Résultat : échec total. C’est à croire que le gouvernement n’avait rien de concret à proposer en retour aux grévistes. Du coup, le gouvernement offre sur un plateau d’or aux syndicalistes de poursuivre la grève. Puisque la motion est renouvelée tous les jeudis de la semaine. Selon des indiscrétions, le départ de Koupaki est déjà très regretté. Un désaveu pour les membres de la délégation, notamment le premier d’entre eux, François Abiola. C’est triste !

Jean-Marie Sèdolo

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