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Fraternité N° 3538 du 7/2/2014

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Situation socio-économique délétère : gouvernement-Syndicats au banc des accusés
Publié le vendredi 7 fevrier 2014   |  Fraternité


Martial
© Autre presse par DR
Martial Souton, Ministre de la reforme administrative et institutionnelle.


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Quand les éléphants se battent, ce sont les herbes qui en pâtissent ! Le bras de fer entre le gouvernement et les syndicats semble trop durer et les désagréments sont énormes. Depuis plus d’un mois que la grève est déclenchée, les deux parties n’arrivent toujours pas à accorder leurs violons pour une décrispation et le peuple en paie déjà le prix fort.

Une trêve s’impose ! Il faut que le gouvernement et les syndicalistes se parlent véritablement enfin. La tension sociale semble trop durer. La justice, l’enseignement, la santé, bref, des secteurs vitaux de la République sont paralysés depuis plusieurs semaines. Après deux échecs successifs de l’ouverture du dialogue gouvernement-syndicats qui va permettre le dégel, il est alors opportun de situer les responsabilités.

D’abord, aux syndicalistes, le peuple leur demande d’être un peu compréhensifs. Lorsque la justice observe une semaine de grève avec tacite reconduction et que les justiciables et autres usagers des tribunaux sont abandonnés à leur triste sort, cela en appelle à la conscience de tous.

Lorsque pendant une semaine, l’école n’ouvre ses portes que pendant deux jours, il y a de quoi s’inquiéter. A cela, il faut ajouter la grève des praticiens hospitaliers qui décident de passer à la vitesse supérieure avec l’opération « Hôpitaux morts ». Les conséquences d’un tel bras de fer sont affreuses et ne pénalisent que le bas peuple.

Ce bas peuple auquel on fait appel à des moments cruciaux ou dont on dit défendre les intérêts souffre énormément en ces périodes de crise. Si les syndicalistes, en attendant d’ouvrir le dialogue avec le gouvernement, pouvaient mettre un peu de l’eau dans leur vin, le peuple pour qui ils se battent leur sera vraiment reconnaissant. Ainsi, au lieu de cinq jours de grève dans les tribunaux, on peut par exemple revoir à la baisse cette sentence tout en poursuivant les négociations.

Dans les services de santé, au lieu de l’opération « Hôpitaux morts », on peut par exemple faire le service minimum et procéder également à des réquisitions ; ce faisant, on aurait sauvé des vies.

Car, il ne sert à rien de défendre les intérêts d’un peuple meurtri qui a besoin du minimum pour survivre. Les syndicalistes feront mieux de ramener la balle à terre. Une chose est certaine : plusieurs citoyens béninois leur donnent raison et leur demandent de ne pas tenir compte des déclarations et autres machinations de certains membres du gouvernement pour réagir.
Le gouvernement et la bonne foi

Ensuite, la plus grande responsabilité pour une sortie de crise revient au gouvernement qui doit faire preuve de bonne foi. L’heure n’est plus aux discours belliqueux. Il est impérieux de reprendre les choses le plus tôt que possible parce que le peuple paie déjà le prix fort.

En principe, le gouvernement devrait s’impliquer davantage dans la recherche de solutions pour une sortie de crise et surtout opter pour l’apaisement au lieu de se préoccuper des broutilles. Dans ce cas, il doit faire des concessions et des efforts afin de satisfaire un tant soit peu aux revendications des syndicalistes.

Enfin, que les deux parties sachent que la situation actuelle n’arrange personne. Si les gouvernants et les syndicats disposent de moyens pour se faire soigner et faire soigner leur famille dans les cliniques ou en dehors du Bénin, qu’ils pensent quand même à ce peuple qu’ils aiment si tant et dont ils prétendent défendre tous les intérêts. Le peuple a mal et a plus que jamais besoin qu’on lui redonne espoir.

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