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La Presse du Jour N° 2067 du 7/2/2014

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Selon les députés Azannaï, Fikara, Quenum et Camarou : La procédure de destitution de Yayi enclenchée
Publié le samedi 8 fevrier 2014   |  La Presse du Jour


Conseil
© Autre presse par Presidence
Conseil de l`entente: réunion des chefs d`Etat et de gouvernement à Niamey.
Mardi 17 Décembre 2013, à Niamey (Niger). Tenue de la 2 ème session ordinaire de Conférence au sommet des Chefs d`Etat et de Gouvernement du Conseil de l`Entente. Photo : Le president Boni Yayi.


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«Boni Yayi demande déjà pardon à Patrice Talon». L’information, comme tant d’autres, a été révélée par les députés Candide Azannaï, Epiphane Quenum, Sacca Fikara et Camarou Ali lors d’une sortie médiatique hier, jeudi 6 février 2014, à Mènontin à Cotonou. L’information a été révélée par les députés Candide Azannaï et Epiphane Quenum. Pour eux, au même moment où le Chef de l’Etat traque les Béninois qui rencontrent Patrice Talon à Paris, il a enclenché des actions pour faire la paix avec l’homme d’affaires béninois contraint à l’exil par le pouvoir en place. «Boni Yayi a envoyé sa directrice de cabinet, Brun Hachémè, à l’Archevêché pour demander une médiation avec Patrice Talon. Il a aussi envoyé une délégation à Paris pour rencontrer Talon » pour les mêmes raisons, a révélé l’honorable Epiphane Quenum lors de la conférence de presse qu’il a donnée hier à son cabinet à Mènontin avec certains de ses collègues du Groupe parlementaire «Cohésion nationale et paix». Information confirmée par son collègue Candide Azannaï. Ce dernier a d’ailleurs promis exhiber des images de la rencontre de Mme Brun Hachémè avec le Clergé, si cela était nécessaire. Mieux, le président de «Restaurer l’Espoir» a précisé que c’est à une Ambassade de la place que le Chef de l’Etat béninois a demandé de l’aide pour faciliter la médiation entre lui et Talon. «Je n’arrive plus à dormir malgré tous les médicaments que je prends », aurait dit le Président au premier responsable de cette Ambassade, a souligné le député Azannaï. Au sujet de leurs rencontres avec Talon, Epiphane Quenum et Candide Azannaï les confirment et les assument. Pour sa part, Sacca Fikara s’est demandé si rencontrer Talon était un crime. «Talon n’a jamais été condamné, ni au Bénin, ni ailleurs. Alors, faut-il le considérer comme une peste parce qu’il a un problème avec Yayi ? Si Talon est un voleur, un criminel, s’il faut qualifier ceux qui le rencontrent de criminels, alors Yayi est le premier criminel parce qu’il est le premier à prendre de l’argent chez Talon pour les élections de 2006 et 2011», a souligné le député Fikara. Seulement, les conférenciers précisent que cela ne doit pas être pour le pouvoir en place la préoccupation du moment, actuellement où le pays est confronté à une crise sociale grave et sans précédent.
La procédure de destitution de Yayi enclenchée
La procédure est enclenchée pour traduire Boni Yayi devant la Haute Cour de justice. C’est le député Sacca Fikara qui l’a annoncé. «Nous sommes prêts à combattre constitutionnellement Yayi pour les multiples violations de la Constitution et les privations des libertés. Il a violé son serment. Il a régulièrement violé la Constitution. Dans ce cas, la Constitution a prévu de saisir la Haute cour de justice. On va le faire, que cela soit clair ». L’honorable Sacca Fikara sera appuyé par son collègue Epiphane Quenum : «En cas de faute grave et de trahison, la loi dispose qu’on peut traduire le Chef de l’Etat devant la Haute cour de justice… ». Plus clair a été Candide Azannaï : «Ce qu’on demande à Boni Yayi, c’est de quitter le pouvoir. Il a dépassé les bornes. C’est une question de jours. Nous avons déjà le nombre de députés qu’il faut pour voter la poursuite de Yayi devant la Haute cour de justice. Il sera destitué. On va le menotter. On va l’enfermer. Le travail est fini. Il a fait du parjure. On lui donne encore une chance. Il faut qu’il recule derrière la ligne de l’interview de 2012. S’il le fait, on va réexaminer son cas. Je lui donne une semaine. S’il ne recule pas, il partira. Il n’y a rien à faire», a prévenu Candide Azannaï. Enfin, Epiphane Quenum a fait savoir que si certains proches de Yayi rencontrent aussi Talon tel que cela est dit avec des photos publiées, alors le Chef de l’Etat doit commencer à se poser des questions. Il doit se demander ce qui lui arrive, a souligné le président du Rassemblement pour la démocratie et la République.

Jean-Marie Sèdolo

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