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Le Matinal N° 4284 du 7/2/2014

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Hounon Teofa, Moutawakil et Alagbada à propos de la crise sociale :« Nous invitons les politiciens et les syndicats au dialogue »
Publié le lundi 10 fevrier 2014   |  Le Matinal




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Face à la fronde sociale, le chef de culte Hounon Sofo Téofa, l’Imam de la mosquée Médine d’Agori 2 d’Abomey-Calavi, Boukari Moutawakil et le Président de l’église méthodiste baptiste du Benin, Nicodème Alagbada ont invité le gouvernement et les organisations syndicales, au dialogue et à la tolérance. C’était à la faveur de l’émission ‘’Ma part de vérité’’ de Golfe Tv/Fm hier dimanche 9 février 2014.


La fronde sociale qui secoue l’administration béninoise ne laisse aucune couche socioprofessionnelle indifférente. Après les acteurs de la société civile et les politiques, c’est au tour des chefs religieux de se prononcer sur cette crise. Sur le plateau télévisuel de Golfe Tv/Fm, les trois dignitaires à savoir le chef de culte, Hounon Sofo Teofa, l’Imam de la mosquée Médine d’Agori 2 d’Abomey-Calavi, Boukari Moutawakil et le Président de l’église méthodiste baptiste du Benin, Nicodème Alagbada ont fait remarquer que les responsabilités des acteurs de cette crise sociale sont partagées. Pour le chef de culte Hounon Sofo Teofa, c’est le gouvernement qui est le premier responsable.

C’est le chef de l’Etat qui, a-t-il insisté, provoque et incite les populations à la guerre. Ce que ne regrette pas le pasteur Nicodème Alagbada. Il soutient que le gouvernement ne fait rien pour apaiser la situation. « Il aurait pu envoyer un émissaire pour aller demander pardon aux syndicalistes. Ne l’ayant pas fait, il a jeté de l’huile sur le feu. Les défalcations sur les salaires des fonctionnaires ne peuvent rien faire que d’empirer la situation » a-t-il mentionné.

L’Imam de la mosquée Médine d’Agori 2 d’Abomey-Calavi, Boukari Moutawakil n’est pas de leur avis. Il pense lui, que ce sont plutôt les syndicalistes qui provoquent le Chef de l’Etat en lui demandant plus qu’il n’en faut. Il affirme qu’il ne comprend pas comment les syndicalistes peuvent exiger l’annulation d’un concours national pour lequel il y a eu des candidats qui sont admis avec brio.

Pour remédier à cette fronde sociale, les trois invités ont, à tour de rôle, appelé le chef de l’Etat et les partenaires sociaux à mettre la balle à terre. Mieux, ils ont exhorté le chef de l’Etat à ne pas répliquer aux provocations et injures des partenaires sociaux. « En tant que Père de la Nation, le Président Yayi Boni doit se montrer humble, patient, tolérant et conciliant. Il doit chercher à tout moment à dialoguer avec les partenaires sociaux et les populations » ont-ils suggéré.

Claude Ahovè

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