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Le Matinal N° 4284 du 7/2/2014

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Gustave Assah sur la crise sociopolitique actuelle :« la paix exige des sacrifices réciproques »
Publié le lundi 10 fevrier 2014   |  Le Matinal




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Le Président du réseau social Watch Bénin Gustave Assah, invité de l’émission Zone franche de Canal 3 dimanche 9 février 2014, a porté son regard sur la situation de paralysie que traverse le pays. Il a appelé tous les acteurs en présence à faire des sacrifices pour une solution consensuelle rapide.


Qui sont les premières victimes de la situation de paralysie que traverse le pays ? Pour Gustave Assah, Président du réseau social Watch Bénin, ce sont sans conteste les populations. Les élèves et étudiants se retrouvent depuis un mois sans éducation, les justiciables sans justice, les malades sans soins de qualité. Ils subissent de plein fouet les revers de cette paralysie qui monte en intensité.

Face à cette situation qui assiège les finances publiques et malmène la santé des compatriotes, l’invité de Canal 3 a convié tous les acteurs au sacrifice, en l’occurrence le Chef de l’Etat qu’il invite à plus de disponibilité et d’écoute. Les syndicats de leur côté sont appelés à plus d’ouverture pour que dans un sursaut collectif une solution soit trouvée.

Dans cet élan de recherche de solution, aucun acteur selon lui ne devra être épargné. La mouvance, l’opposition, la société civile, la presse, chacun en ce qui le concerne devra selon lui abandonner sa ligne politique pour se donner corps et âme dans la recherche de consensus pour mettre fin à cette paralysie.

En l’espèce, l’invité trouve que le Président de l’Union fait la nation (Un) Bruno Amoussou est un acteur très indiqué qui peut peser aux côtés des autres figures politiques du pays pour résoudre ce problème. « Par rapport à ce problème, il ne devra plus avoir mouvance et opposition. L’opposition doit totalement s’impliquer.

Le président de l’Un Bruno Amoussou peut très bien jouer le rôle de médiation puisqu’il en a les qualités. Personne ne doit être du reste dans cette question. L’ancien ministre Irené Koupaki peut aussi apporter son expertise », a-t-il fait savoir. Le Président de Social Watch Gustave Assah propose une trêve de 45 jours pour arrêter la saignée et élaborer une charte sur le dialogue social.

Des revendications pas insurmontables

Pour Gustave Assah, les revendications des travailleurs ne sont pas énigmatiques. Celle à polémique relative au limogeage du Préfet et du Commissaire central peut être bien résolue selon lui. Il suffit juste selon ses dires, que le gouvernement affiche un intérêt par rapport à la question en mettant en place une commission d’enquête qui se chargera de montrer les atteintes aux libertés. Il en est de même pour le concours à polémique.

« Si le limogeage est difficile à faire, le gouvernement peut déjà mettre en place une commission d’enquête pour faire la lumière sur la question. Pareil pour le concours à polémique. Cela coûte quoi au gouvernement de mettre en place une commission et d’annuler ce concours au besoin.

Cela ne lui coûte rien de tout. Si l’on veut la paix, il y a un minimum de sacrifice qu’on doit consentir », a-t-il fait savoir. L’autre erreur du gouvernement qu’il faudra corriger est selon Gustave Assah, la défalcation. « On ne peut vouloir la paix et procéder aux défalcations. Le gouvernement doit très vite calmer les esprits en restituant ce qui est défalqué », a indiqué cet acteur de la Société civile.

Hospice Alladayè

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