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Présidence béninoise de l’Union Africaine : Le ministre Arifari BAKO dresse un bilan élogieux
Publié le mercredi 30 janvier 2013   |  Ministère


Nassirou
© Autre presse par DR (Photo d`archive)
Nassirou Bako-Arifari, Ministre des Affaires étrangères du béninois


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Le ministre des Affaires étrangères Nassirou Arifari BAKO était lundi dernier face à la presse. Une rencontre au cours de laquelle il a fait le point du passage du Bénin à la tête de l’Union Africaine.

Le mandat du Bénin à la tête de l’Union Africaine, on s’en souvient, a commencé par une période de crise au sein de l’institution continentale liée à la non-élection du président et des autres membres de la commission de l’Union africaine. Pour le ministre des Affaires étrangères, c’est dans cette ambiance que le président du Bénin, le Dr Boni Yayi, a pris la tête de l’Union africaine. «Ce qu’on peut retenir, c’est que le président de la République du Bénin a usé de son poids, de son leadership pour chercher une solution à cette crise d’ordre institutionnelle. Il a réussi, avec l’organisation de mini-sommets ici à Cotonou, à convaincre ses pairs d’aller vers une solution et je pense que le résultat est ce que nous avons pu obtenir avec l’élection de madame Nkosazana Dlamini-Zuma et des autres membres de la commission de l’Union africaine», a souligné Nassirou Arifari BAKO. Il faut aussi dire qu’habituellement, lorsqu’on considère les textes, le président en exercice de l’Union est juste là pour présider les plénières de la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement. «Mais avec la présidence du Bénin à la tête de l’Union africaine, vous avez dû remarquer que le président avait dit dès le début qu’il tient absolument à apporter une contribution de qualité au leadership de l’Union africaine sur le plan continental et à l’échelle mondiale. Et je pense, vous avez dû le remarquer, que les prises de position claires que le président a eu à prendre au cours de l’année 2012 ont permis d’avancer dans la résolution d’un certain nombre de crises sur le continent», a déclaré le ministre avant de donner quelques exemples notamment ses actions au Ghana et en Sierra Léone pour éviter à ces deux pays une crise postélectorale, son leadership en Centrafrique où le pays était déjà au bord de l’embrasement général avec l’avancée des rebelles du groupe Seleka. Pour Arifari BAKO, si l’on prend les différentes présidences antérieures de l’Union africaine, rares sont ceux qui ont pu parcourir autant de pays sur le continent africain que le Président de la République du Bénin. «Au cours de cette présidence de l’Union Africaine, le président Boni Yayi a apporté une politique forte en matière de leadership et je crois que c’est un acquis que nous devons retenir et renforcer les années à venir», a-t-il martelé avant de faire remarquer que l’année 2012 était partie pour être celle des grands débats économiques, d’intégration et le thème d’ailleurs du sommet c’était le commerce intra-africain et donc différentes résolutions avaient été déjà prises pour qu’au cours de l’année 2012 on avance sur un certain nombre de programmes intégrateurs. «Malheureusement, a-t-il précisé, les crises que nous avons connues au Mali, en Guinée Bissau en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, ont mobilisé les énergies des communautés économiques régionales dans la recherche de solutions. Mais c’est aussi un pré-requis pour la stabilité, la paix». De l’avis du ministre, le président Boni YAYI, au cours de son mandat, s’est battu pour que les valeurs cardinales de paix, de stabilité, d’unité soient véritablement partagées. D’après le ministre Arifari BAKO, la volonté d’évoluer vers un Etat fédéral continental reste toujours forte. «Il s’agit d’un processus. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut réaliser par un coup de baguette magique. Il y a des étapes. L’intégration économique régionale d’abord, ensuite on peut évoluer vers une sorte de consensus entre les différentes fédérations éventuellement et un pacte continental de non agression de sorte à ce que les Etats ne constituent pas des sources de menace les uns pour les autres. La volonté politique existe au niveau des leaders africains, des mécanismes ont été mis en place. Ce qui reste c’est de faire fonctionner la constitution, de faire appliquer ces mécanismes, de faire appliquer les textes et d’avancer dans ce processus d’intégration», a-t-il conclu.

Le ministre des Affaires étrangères Nassirou Arifari BAKO était lundi dernier face à la presse. Une rencontre au cours de laquelle il a fait le point du passage du Bénin à la tête de l’Union Africaine.

Le mandat du Bénin à la tête de l’Union Africaine, on s’en souvient, a commencé par une période de crise au sein de l’institution continentale liée à la non-élection du président et des autres membres de la commission de l’Union africaine. Pour le ministre des Affaires étrangères, c’est dans cette ambiance que le président du Bénin, le Dr Boni Yayi, a pris la tête de l’Union africaine. «Ce qu’on peut retenir, c’est que le président de la République du Bénin a usé de son poids, de son leadership pour chercher une solution à cette crise d’ordre institutionnelle. Il a réussi, avec l’organisation de mini-sommets ici à Cotonou, à convaincre ses pairs d’aller vers une solution et je pense que le résultat est ce que nous avons pu obtenir avec l’élection de madame Nkosazana Dlamini-Zuma et des autres membres de la commission de l’Union africaine», a souligné Nassirou Arifari BAKO. Il faut aussi dire qu’habituellement, lorsqu’on considère les textes, le président en exercice de l’Union est juste là pour présider les plénières de la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement. «Mais avec la présidence du Bénin à la tête de l’Union africaine, vous avez dû remarquer que le président avait dit dès le début qu’il tient absolument à apporter une contribution de qualité au leadership de l’Union africaine sur le plan continental et à l’échelle mondiale. Et je pense, vous avez dû le remarquer, que les prises de position claires que le président a eu à prendre au cours de l’année 2012 ont permis d’avancer dans la résolution d’un certain nombre de crises sur le continent», a déclaré le ministre avant de donner quelques exemples notamment ses actions au Ghana et en Sierra Léone pour éviter à ces deux pays une crise postélectorale, son leadership en Centrafrique où le pays était déjà au bord de l’embrasement général avec l’avancée des rebelles du groupe Seleka. Pour Arifari BAKO, si l’on prend les différentes présidences antérieures de l’Union africaine, rares sont ceux qui ont pu parcourir autant de pays sur le continent africain que le Président de la République du Bénin. «Au cours de cette présidence de l’Union Africaine, le président Boni Yayi a apporté une politique forte en matière de leadership et je crois que c’est un acquis que nous devons retenir et renforcer les années à venir», a-t-il martelé avant de faire remarquer que l’année 2012 était partie pour être celle des grands débats économiques, d’intégration et le thème d’ailleurs du sommet c’était le commerce intra-africain et donc différentes résolutions avaient été déjà prises pour qu’au cours de l’année 2012 on avance sur un certain nombre de programmes intégrateurs. «Malheureusement, a-t-il précisé, les crises que nous avons connues au Mali, en Guinée Bissau en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, ont mobilisé les énergies des communautés économiques régionales dans la recherche de solutions. Mais c’est aussi un pré-requis pour la stabilité, la paix». De l’avis du ministre, le président Boni YAYI, au cours de son mandat, s’est battu pour que les valeurs cardinales de paix, de stabilité, d’unité soient véritablement partagées. D’après le ministre Arifari BAKO, la volonté d’évoluer vers un Etat fédéral continental reste toujours forte. «Il s’agit d’un processus. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut réaliser par un coup de baguette magique. Il y a des étapes. L’intégration économique régionale d’abord, ensuite on peut évoluer vers une sorte de consensus entre les différentes fédérations éventuellement et un pacte continental de non agression de sorte à ce que les Etats ne constituent pas des sources de menace les uns pour les autres. La volonté politique existe au niveau des leaders africains, des mécanismes ont été mis en place. Ce qui reste c’est de faire fonctionner la constitution, de faire appliquer ces mécanismes, de faire appliquer les textes et d’avancer dans ce processus d’intégration», a-t-il conclu.

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