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Crise nationale : Des partis politiques au front, d’autres dans l’inaction
Publié le mardi 11 fevrier 2014   |  24 heures au Bénin


Conférence
© aCotonou.com par DR
Conférence Publique du Président du PSD
Mercredi 12 Juin 2013, Cotonou, Palais des Congrès : Emmanuel Golou effectue sa première sortie politique en tant que Président du Comité Afrique de l’Internationale Socialiste


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Certains acteurs politiques sont en intenses activités pendant que d’autres ont la main au menton et observent l’évolution de la crise sociopolitique actuelle au Bénin. C’est le cas de la Renaissance du Bénin (Rb) et de l’Alliance pour un Bénin triomphant (Abt) qui s’obstinent à donner leur point de vue ou leurs propositions sur la tension sociopolitique qui sévit actuellement dans le pays.


« Les endroits les plus sombres de l’enfer sont réservés aux indécis qui restent neutres en temps de crise morale », dixit Dan Brown (Inferno). C’est dire que ceux qui gardent le silence en période de crise seront jugés au tribunal de l’histoire. A l’époque, qu’avez-vous dit ou fait ? Ils ne seront pas en mesure de répondre à cette question que leur poseront les générations futures. Des partis ou alliances politiques l’ont compris et agissent en connaissance de cause dans la crise sociopolitique et économique qui sévit actuellement au Bénin.
A l’Assemblée nationale et comme sur le terrain politique, l’Union fait la Nation (Un) de Bruno Amoussou marque son territoire et dénonce régulièrement les tares du régime du Président Yayi Boni. Dans le temps, elle fait des propositions de sortie de crise au gouvernement.« Certains ont l’habitude de dire : il faut ramener la balle à terre. Mais ils ignorent la loi de la pesanteur qui ramène immédiatement au sol toute balle lancée en l’air. Dès que la balle part en l’air, elle retourne au sol, sans que personne ne l’y ramène. Mais le vrai problème ici est de dire à celui qui envoie tout le temps la balle en l’air de cesser de le faire. Et celui-là n’a pas deux noms : C’est Yayi… », a déclaré Bruno Amoussou lors de la tournée de l’Union fait la Nation dans le Mono, ce week-end à Lokossa. Ainsi, il a démontré comme à l’accoutumée que le Chef de l’Etat qui est responsable de la crise sociopolitique actuelle au Bénin. « Il a corrompu la politique béninoise. Yayi Boni ne connaît que l’argent. Quand Yayi voyage à l’intérieur du pays, c’est avec des caisses d’argent. C’est connu… », a fait savoir le coordonnateur de l’Un, Lazare Sèhouéto, sur la radio ‘’Océan Fm’’, dimanche dernier.
Donc, l’Union fait la Nation, qui constitue l’opposition radicale au système politique en place, est toujours en action. De son côté, le Parti du renouveau démocratique (Prd) de Me Adrien Houngbédji, après avoir brandi un carton rouge à la révision de la Constitution du 11 décembre 1990, dénonce les élans dictatoriaux du régime de la Refondation et fait également des propositions.

« Le Prd, qui à plusieurs occasions, avait appelé à un dialogue national pour trouver des solutions inspirées du génie béninois, considère qu’il y a urgence. Pour préserver l’espoir d’un dialogue sincère, le Prd estime qu’il faut poser de part et d’autre des actes de haute portée patriotique, et qu’il faut éviter le pourrissement, la radicalisation et l’impasse qui ne profiteraient pas au peuple béninois.

Toute attitude de va-t’en guerre ou de jusqu’au boutiste doit être proscrite dans un camp comme dans l’autre. Pour le Prd, les postures, paroles et actes, doivent concourir à la réalisation d’un objectif principal : la sérénité dans le pays ; qui se décline en deux objectifs spécifiques ; (i) la décrispation de la situation actuelle, (ii) la tenue d’un dialogue national inclusif… », a souligné le Prd dans ce dernier communiqué de presse en date du 06 février 2014 sur la tension sociopolitique.

A cela s’ajoutent de nombreuses déclarations du même parti politique dans le même contexte politique. Du côté de la mouvance, il y a aussi quelques réactions quand bien même elles viennent enflammer la situation. « Je suis fier de ma jeunesse. La jeunesse doit comprendre aujourd’hui, à travers sa résistance, tous ceux qui tentent à déstabiliser notre pays. Que la jeunesse comprenne qu’elle sera la plus grande perdante dans cet exercice. Qu’on soit d’un camp ou d’un autre, s’il y a insurrection au Bénin aujourd’hui, mes chers frères jeunes, pendant que nous sommes en train de trimer ici, ceux qui en sont les auteurs de cette insurrection, ont déjà pris leur avion et sont déjà partis… », a déclaré le ministre de la Communication, Komi Koutché, lors de sa dernière conférence de presse au cours de laquelle il juge l’opposition responsable de la crise actuelle au Bénin. Donc, dans la mouvance comme dans l’opposition, des voix se lèvent.



Silence


D’autres formations ou alliances politiques, pas des moindres, gardent le silence pendant que la crise actuelle va du mal en pire. Le Renaissance du Bénin de Léhady Soglo est restée inactive depuis l’ouverture du débat sur la révision de la Constitution du 11 décembre 1990. Quelle est sa position sur ce sujet ? Personne ne saurait le dire. Au sujet de l’intensification de la crise sociale suite à la répression des syndicalistes, le 27 décembre 2013, le parti des Soglo fait comme si tout va bien dans l’ensemble. Et pourtant, son président est l’un des potentiels candidats à l’élection présidentielle de 2016. Pour sa part, l’Alliance Abt qui avait habitué le peuple est tombée dans un silence assourdi et inquiétant.

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