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La Presse du Jour N° 2068 du 10/2/2014

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Négociations gouvernement-syndicats : Troisième échec : Les deux parties séparées dos à dos hier (Le gouvernement demande 3 mois de moratoire)
Publié le mardi 11 fevrier 2014   |  La Presse du Jour


17ème
© AFP par SEYLLOU
17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA
Jeudi 24 Octobre 2013. Sénégal-Dakar


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Le troisième round des négociations gouvernement-syndicats tenu hier, lundi 10 février 2014, a encore accouché d’une souris. A l’Infosec à Cotonou, le gouvernement a demandé aux syndicalistes trois mois de moratoire. Une demande à laquelle les syndicalistes ont catégoriquement dit non. Pour eux, moratoire du gouvernement est égal à grève chez les syndicalistes.

Le mouvement de paralysie démarré depuis six semaines par les Centrales et Confédérations syndicales se poursuit. Le troisième round des négociations gouvernement-syndicats tenu hier, lundi 10 février 2014, n’a rien conclu pour le dégel de la crise. La rencontre, démarrée à 10h18 minutes, a pris fin vers 14h11. Durant les échanges, les deux parties n’ont pas pu trouver une issue de sortie de crise. Le Gouvernement a demandé aux syndicalistes trois mois de moratoire. Et durant ce temps, a-t-il promis, une commission sera mise en place pour traiter au cas par cas les revendications inscrites dans la motion de grève. Au nombre de ces revendications, nous pouvons citer le respect des libertés fondamentales, le respect scrupuleux et la jouissance, sans entrave, des libertés démocratiques et syndicales, l’annulation pure et simple des concours frauduleux organisés par le ministère de la fonction publique au profit du ministère de l’économie et des finances en août 2012, le paiement aux agents de l’Etat, y compris les enseignants, des 25% d’augmentation décidés en 2011, et la restitution des défalcations arbitraires sur salaires pour fait de grève licite. Parmi ces revendications figurent aussi le relèvement du Smig à hauteur de 60.000 Fcfa au moins, par mois, dans les secteurs privé et parapublic ; de même que le relèvement de leurs fonctions, de Azandé Placide, préfet des départements de l’Atlantique-Littoral, et de Agossadou Pierre, commissaire central de la ville de Cotonou, qui selon eux sont les auteurs de la répression de la marche des travailleurs le 27 décembre 2013. Pour les Centrales et Confédérations syndicales, il n’est pas question de démordre. A les entendre à leur sortie de la salle de négociation, elles maintiennent leur mot d’ordre de grève. Ceci étant, la grève se poursuit. Comme les rencontres du lundi 3 et du mercredi 5 février 2014, les deux parties se séparent à nouveau dos à dos. Espérons vivement que les négociations reprennent dans un bref délai pour le dégel de la crise sociale.

Victorin Fassinou

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