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La Nation N° 5923 du 11/2/2014

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Passation de charges à l’ONIP : reine Azifan Sagbo succède à Akuété Assèvi
Publié le mercredi 12 fevrier 2014   |  La Nation




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Admis à faire valoir ses droits à la retraite après plus de 36 ans de service, Akuété Assèvi, directeur général de l’Office national d’imprimerie et de presse (ONIP), a passé le témoin hier mardi 11 février à sa remplaçante en la personne de Reine Azifan Sagbo.

La cérémonie de passation de charge a eu lieu au sein de l’Office en présence du secrétaire général du ministère en charge de la Communication, Isidore Dégbèlo représentant le ministre et Idrissou Djima, président du Conseil d’administration de l’ONIP.



Par Alain ALLABI


L’Office national d’imprimerie et de presse(ONIP) a changé de main. Akuété Assèvi, directeur général sortant cède son fauteuil à sa collègue Reine Azifan Sagbo, nommée directrice générale par intérim en entendant l’ouverture de la procédure de nomination par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC).


Premier à intervenir au cours de la cérémonie de passation de service qui s’est déroulée hier au sein de l’ONIP, Isidore Dégbèlo, secrétaire général du ministère de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication, fait savoir que Akuété Assèvi, directeur général sortant de l’ONIP, part de la tête de l’Office pour avoir été admis à faire valoir ses droits à la retraite depuis 2013.

Ainsi, souligne-t-il, la passation de service fait suite à la reconnaissance du droit légitime de ce cadre par le ministre de tutelle.
Au sujet de Reine Azifan, sa remplaçante, le secrétaire général du ministère révèle qu’elle connaît bien la maison.


«Elle a précédemment occupé le poste de directrice de publication du journal La Nation», témoigne-t-il pour signifier que l’ONIP est placé en de très bonnes mains.
A son tour, Gontran Hounsounou, secrétaire général du Syndicat des travailleurs de l’ONIP (SYNTRA-ONIP), après avoir salué l’avènement de la directrice générale par intérim, la met en garde contre les dérives de gestion. Il lui soumet les chantiers qui l’attendent.


Il rassure la nouvelle patronne de l’ONIP de l’appui de tout le personnel afin de l’aider à réussir sa mission. Akuété Assèvi, directeur général sortant, remercie le chef de l’Etat pour lui avoir fait confiance en le portant à la tête de l’ONIP par deux fois depuis le 4 septembre 2006. Profitant de l’occasion, il fait un bilan de ses actions au poste de directeur général de l’ONIP.

Entre autres, il mentionne le badigeonnage des bâtiments de la maison, la dotation des divers services de l’Office en matériel informatique, le renouvellement du parc automobile, l’installation du système de sécurité au sein de l’Office pour signaler les incendies, l’achat de nouvelles machines d’imprimerie, le paiement des moins perçus aux ayants droit.


Pour sa part, Reine Azifan Sagbo, directrice générale par intérim, fait savoir à son successeur qu’elle n’est pas venue le remplacer mais pour poursuivre l’œuvre entamée. Quant au personnel dont elle a désormais la charge, elle en sollicitera la confiance.
La réussite de sa mission, tient-elle à rappeler, dépendra de la disponibilité, de l’abnégation, de la probité ainsi que du professionnalisme et de la détermination des travailleurs à œuvrer pour la prospérité de l’Office.

«Nous travaillerons à faire en sorte que l’ONIP soit en tête des grandes entreprises de presse de notre pays et de la sous-région», rassure Reine Azifan Sagbo.
Fermant la série des allocutions, Idrissou Djima, président du Conseil d’administration, relève que c’est la première fois qu’une femme est nommée à la tête de l’Office.

Il perçoit à travers cette nomination la concrétisation de la promesse du ministre en charge de la Communication Komi Koutché de se battre pour la promotion de la femme. Il la rassure ensuite de la disponibilité du Conseil si elle écoute ses consignes.

Notamment, le président du Conseil d’administration conseillera à la directrice générale entrante de s’inspirer rigoureusement du contenu du Plan stratégique de développement qu’elle doit considérer comme sa bible.

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