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Opinion : Les réflexions de Mr SEHOUE Christophe sur L’économie et les conditions qu’elle requiert des hommes pour une paix durable
Publié le lundi 25 mars 2013   |  L`événement Précis




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Traditionnellement, l’économie a pour objet la lutte contre la rareté des ressources dont on a besoin pour vivre sur cette terre. C’est dire que les besoins de l’homme sont illimités pendant que les ressources disponibles pour les satisfaire sont, parfois, peu ou inexistantes.
A titre d’illustration, pour satisfaire ses besoins fondamentaux, l’homme doit se nourrir, s’instruire, se loger, se soigner, s’habiller, se déplacer. Tous ces besoins ne sont pas donnés gratuits. Il faut travailler pour se les procurer. Dès lors se pose la question de savoir comment se les procurer. Ici, il faut s’adresser à l’homme, être producteur à priori, qui est au centre de tout.
L’on sait que la venue au monde de l’homme est favorisée par des relations d’amour entre un homme et une femme. Ces relations se concrétisent par l’apparition d’une grossesse. Dès ici, commençons par nous poser quelques questions.
Les deux individus s’aiment-ils vraiment avant l’apparition de la grossesse ? La grossesse n’est elle pas issue d’une violation de la femme ? La période de gestation du fœtus dans le ventre de sa mère est elle caractérisée par des brouilles entre les deux partenaires ?
Si les réponses à ses questions sont négatives ou positives, les caractères de l’enfant le prouvent car le fœtus enregistre tous les événements que lui offre la cellule familiale.
Ainsi et selon le cas :
A- Nous avons des bébés coléreux dont le développement physique est parfois retardé. Ils sont surtout sujets à des maladies de toutes sortes. Devenus grands, ils n’aiment pas le parent qui a entretenu des situations de tension dans la cellule familiale lors de leur séjour dans le ventre de leur mère. Tout ceci se passe malgré le potentiel génétique lié au signe zodiacal sous lequel ils sont nés.
D’autre part, après la naissance de l’enfant, l’ambiance familiale qui prévaut agit aussi sur la personnalité de l’enfant durant toute sa vie, même si le système éducatif qui le prend en charge dans la société essaie d’apporter des correctifs à cet état de chose.
Donc parents, géniteurs, faisons attention !
B- Si au contraire le fœtus, durant son séjour dans le ventre de sa mère, a bénéficié d’une bonne ambiance familiale……..grossesse voulue, enfants souhaités par ses parents directs…………sa naissance, son développement physique et psychoaffectif, le prouvent et son insertion dans la société se fait sans heurts. Dès lors, si une société a la chance de voir ses citoyens évoluer dans la paix et la quiétude depuis la cellule familiale, elle a de forte chance d’être une société de paix durable car ses citoyens parviennent à produire des ressources pour satisfaire leurs besoins, à condition que la justice ait droit de cité depuis les élus jusqu’aux familles, car la justice est le socle sur lequel s’appuie la paix.
En guide de conclusion partielle à ces propos, si une société, un pays, une communauté veulent connaître une paix durable, ils doivent remonter à l’origine des naissances de leurs citoyens. Des exemples sont légion dans notre monde d’aujourd’hui où les zones de violence pullulent. Peut être que je ne suis pas du domaine dont je parle sur le plan académique, mais je suis animé par le bon sens que j’ai du sujet et je suis fondé sur ce que je dis.
Dès lors, pour satisfaire les besoins économiques d’une communauté, il faut des citoyens équilibrés ayant vécu une ambiance familiale heureuse. Ainsi à la lumière des situations que nous vivons aujourd’hui où dans certains pays, nous observons des citoyens voleurs, braqueurs, violents à tout point de vue, malades mentaux ou animateurs de tension entre groupes sociaux. Tout cela nous donne la preuve que l’ambiance familiale dont ces individus avaient bénéficié n’était pas celle qui pouvait faire d’eux des hommes de paix.
Alors, que faire pour changer la donne ?
Une action de sensibilisation et d’information à l’endroit des populations s’impose pour faire toucher du doigt les risques que constitue pour une société de voir naître des enfants dans une ambiance familiale houleuse, décousue.
Mais la naissance et le développement physique seuls ne suffisent pas. Il faut une organisation sociale dont le système éducatif est un élément important.
Ce système éducatif doit s’appuyer sur des réflexions pouvant mettre en exergue les réalités de cette communauté. C’est dire que l’éducation qui est la résultante d’un savoir, d’un savoir-faire et d’un savoir être mis en application, doit s’adapter aux besoins économiques du pays. Ainsi, un pays en voie de développement a besoin des producteurs de richesses capables d’agir sur la nature ambiante. Il va s’en dire que la production des vivres, qu’on s’attachera à transformer pour une plus-value, doit préoccuper les dirigeants. En effet, comme quelqu’un l’a dit, nous citons :
‘’Un peuple qui a faim n’est pas un peuple libre’’ fin de citation.
Car la satisfaction des besoins gastronomiques ouvre la voie à la satisfaction des autres besoins fondamentaux.
Donc, tout pays doit accorder la priorité à la production vivrière.
Ainsi, un pays doit élaborer des programmes qui tiennent compte des besoins de ses citoyens. Ces programmes doivent privilégier l’économie et les comportements économiques. Ce thème aura sa place depuis le cours élémentaire première année, et se poursuivra jusqu’à l’Université. Ainsi, l’on doit savoir que :
1- Une famille qui a beaucoup d’enfants et où règne une tension permanente entre ses membres n’a pas un bon comportement économique ;
2- Un peuple dont les citoyens investissent toutes leurs économies……………argent épargné…………dans les fêtes ou diverses cérémonies n’offre pas un bon comportement économique ;
3- Un homme qui utilise un véhicule motorisé alors qu’il peut se servir d’un vélo pour faire ses courses n’a pas un bon comportement économique ;
4- Un homme qui, malade, refuse de se faire soigner, n’a pas un bon comportement économique ;
5- Un élève ou étudiant qui se couche tard et se réveille tard n’a pas un bon comportement économique ;
6- Un cadre politique qui invite ses militants pour une réunion dont l’essentiel de la communication à faire ne dépasse pas quarante cinq minutes, mais qui fait passer plus de trois heures d’attente à ses militants, n’a pas un bon comportement économique. Il met en péril l’économie de sa localité par des pertes de temps énormes ;
7- Un pays dont les dirigeants n’entretiennent pas régulièrement les voies routières ne bénéficie pas d’un bon comportement économique : les moyens de circulation se gâtent vite et les citoyens passent plus de temps qu’il n’en faut sur les voies pour arriver à destination.
Ainsi, l’économie, de mon point de vue, n’est pas que vivres ou argent. Elle est surtout le temps, les circonstances, les conditions favorables à tout individu qui travaille pour se procurer des ressources. Il faut que son état physique le lui permette et que les circonstances s’y prêtent. Il s’agit là aussi d’éléments économiques.
Par rapport à ces quelques idées sur l’économie et les comportements économiques, je propose :
- Aux dirigeants de mon pays d’instruire les médias…………presse parlée, presse écrite, télévision…………à accorder des temps d’antenne aux gynécologues, psychologues et sociologues pour informer les populations sur les conditions de vie familiale qui procurent la paix à un pays, depuis les circonstances de naissance des enfants, et ceci dans toutes les langues nationales béninoises ;
- Aux dirigeants des organisations de la société civile d’intervenir à travers les mass médias pour sensibiliser les populations et les dirigeants sur l’importance du règne de la justice. Car la paix ne peut exister que si la justice a droit de citer dans une société.

En conclusion à ma contribution sur l’économie et les comportements économiques, je reconnais n’avoir pas cerné tous les contours du sujet. Je souhaite que d’autres spécialistes interviennent pour éclairer la lanterne des citoyens sur le sujet afin que, dans le futur, les sociétés du monde connaissent une paix durable à partir des dispositions que les dirigeants d’aujourd’hui prendront pour y parvenir. L’avenir et l’indépendance du continent africain en dépendent si nous voulons qu’en l’an 2050, l’Afrique devienne la plus grande puissance économique mondiale : tout se prépare et les bonnes choses se préparent sérieusement.
SEHOUE Christophe

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