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Vulgarisation de la nouvelle loi contre les violences faites aux femmes : Le Ministre Marie-Elise Gbèdo sensibilise les filles du Csnda
Publié le lundi 25 mars 2013   |  Ministère


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© Autre presse par DR
Le ministre de la Justice, Me Marie-Elise GBEDO


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Le Ministre de l’Industrie et du Commerce, Me Marie-Elise GBEDO a rencontré, jeudi 21 mars 2013, les filles du Cours Secondaire Notre Dame des Apôtres (Csnda) pour les sensibiliser sur le contenu de la nouvelle loi portant prévention et répression des violences faites aux femmes et aux filles. Cette rencontre s’effectue à un moment où le Csnda prépare la célébration de ses 60 ans au service du développement et de la promotion de la femme.

Amener les jeunes filles du Cours Secondaire Notre Dame des Apôtres (Csnda) à avoir une idée globale sur le texte récemment adopté par le législateur béninois en matière de prévention et de répression des diverses violences faites aux femmes et aux filles. C’est dans cette optique que le ministre de l’Industrie et du Commerce, Me Marie-Elise Gbèdo a rencontré hier, dans l’enceinte dans leur établissement, les filles du Csnda. A l’entame des échanges, la Directrice du Collège, Sœur Julie Chantal Alakpa a témoigné au nom du corps administratif, du corps enseignant, des élèves et en son nom personnel, sa gratitude au ministre, pour avoir bien voulu honorer de sa présence, cette rencontre pour sensibiliser les filles du Collège dont elle a la charge, sur un sujet aussi épineux que celui des violences faites aux femmes. Pour sa part, Me Marie-Elise Gbèdo, qui a confié avoir également étudié au Csnda de Lomé, a indiqué à ‘’ses filles’’ les violences physiques, psychologiques, morales et sexuelles, prévues et réprimées au sens de ladite loi. Il s’agit entre autres, de l’avortement et la prostitution forcés, du viol, des mutilations génitales, du harcèlement sexuel notamment en milieu scolaire, de l’inceste et la pédophilie. Elle leur a donc expliqué que ces violences sont considérées comme des crimes dont les auteurs doivent répondre devant les juridictions compétentes. Il suffit que la victime elle-même en porte plainte. Du fait, elle a convié ses interlocutrices à avoir le courage de dénoncer auprès de leur administration ou de leurs parents, les violences dont elles seront éventuellement victimes. Par exemple, des avances indécentes d’un homme très âgé ou de leur professeur, a-t-elle précisé. A cet égard, elle a tenu à mettre l’accent sur l’importance capitale que revêt la franche et fréquente communication devant exister entre le père, la mère et leur fille, sur les relations sexuelles qui, à ses dires, ne doivent plus dorénavant être des sujets tabous. Par ailleurs, elle leur a vivement recommandé de s’habiller décemment, de privilégier leurs études et d’aller le plus loin possible en la matière. Car, elle a confié qu’elle serait comblée d’avoir plus tard, en leur sein, des députés, des ministres voire la future Présidente de la République. Un grand nombre de questions auxquelles la conférencière a autant que faire se peut, répondu, a mis un terme à la séance de vulgarisation.

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