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La Nation N° 5924 du 12/2/2014

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Grève dans le secteur de la justice : Le SYNTRAJAB annonce la fermeture totale des greffes
Publié le jeudi 13 fevrier 2014   |  La Nation


Prestation
© aCotonou.com par TOP
Prestation de serments de 14 nouveaux avocats
Jeudi 21 Novembre 2013, Palais de Justice, Cotonou : 14 nouveaux avocats prêtent serment dans le cadre de la rentrée solennelle du Barreau Béninois


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Le bureau directeur national du Syndicat des travailleuses et travailleurs des services judiciaires et assimilés du Bénin (SYNTRAJAB), s’est réuni en urgence mercredi 12 février dernier au tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Une réunion qui fait suite à la séance de travail qu’elle a eue avec le cabinet du garde des Sceaux, ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme mardi 11 février dernier. Au terme de ladite concertation, le SYNTRAJAB a fait une déclaration de presse dans laquelle il maintient le mouvement de grève pour 72h du mardi au jeudi et la suspension de signature de tout acte de greffe ainsi que la fermeture totale des greffes jusqu’à nouvel ordre.


« Le SYNTRAJABcriera et se battra si fort et si longtemps que la conscience nationale et universelle sera obligée d’entendre sa cause ». C’est par cette formule finale que Denis Togodo, secrétaire général du Syndicat des travailleuses et travailleurs des services judiciaires et assimilés du Bénin (SYNTRAJAB), a conclu sa déclaration qu’elle a présentée à la presse, hier mercredi 12 février à Cotonou. Une formule qui illustre à merveille que le SYNTRAJAB n’a pas baissé le ton. Bien au contraire.
Il a décidé de la reconduction du mouvement de grève pour 72h chaque semaine, du mardi au jeudi et le boycott des audiences publiques, des audiences dans les cabinets d’instruction et des audiences des juridictions des libertés et de la détention les lundis et les vendredis et ce jusqu’à la satisfaction totale de toutes ses revendications y compris, insiste Denis Togodo, la restitution des montants défalqués injustement sur les salaires du mois de janvier dernier. Le SYNTRAJAB a décidé de poursuivre son mode d'ordre de grève suite à l'échec de sa rencontre hier avec le cabinet du garde des Sceaux afin de tenter une sortie de crise.
Le SYNTRAJAB a fait, selon son secrétaire général, les constats qu'aucune de ses revendications n'a reçu l'assentiment du ministère de la Justice.
Il s'agit notamment des points d’accord relatifs, entre autres, aux indemnités d’audience et d’assistance à la judicature, à la création d’une commission interministérielle chargée du reclassement et des avancements de grades et d’échelons des greffiers et la rétrocession des défalcations opérées sur le salaire du mois de janvier 2014. Par ailleurs, le SYNTRAJAB a retenu également comme constats que le comité créé par arrêté n° 785/ MEF/DC/ SGM/DGTCP/RGF du 5 avril 2013 chargé de la rédaction du manuel de procédure de recouvrement et de suivi des recettes générées par les activités des cours d’appel et des tribunaux, l’initiation par ledit comité de deux avant-projets d’arrêtés. Lesquels n’ont pas pris en compte les vrais acteurs des juridictions ni les partenaires sociaux, dénonce Denis Togodo.
Aussi, ces projets de textes ont-ils exclu tous les acteurs intervenant dans la production des recettes qu’auront à recouvrer lesdits agents, et aussi les agents comptables du MJLDH formés pour la cause et nommés auprès des juridictions au profit d’agents en provenance du MEF.
A cela s'ajoute la non prise en compte des nouveaux actes prévus par le Code des personnes et de la famille, le Code de procédures civile, commerciale, sociale, administrative et des comptes, le Code de procédure pénale.
Sur la base desdits constats, analyse la déclaration lue par Denis Togodo, le bureau directeur national du SYNTRAJAB estime que loin d’apaiser le climat social délétère, les autorités du MJLDH, le ministère de l’Economie et des Finances et le comité pré-cité enveniment la situation à travers leurs agissements.
Le SYNTRAJAB lance donc un appel pressant et patriotique à toutes les forces syndicales et sociales à le soutenir jusqu'à la satisfaction de ses revendications. Ce qui lui permettra d’enterrer définitivement la hache de guerre. Autrement, le SYNTRAJAB menace de reconduire son mot d'ordre de grève autant de fois que durera la crise.

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Par Didier Pascal DOGUE

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