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Bénin : les enseignants des universités publiques menacent d’invalider l’année académique 2013-2014
Publié le vendredi 14 fevrier 2014   |  Xinhua


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© Autre presse par DR
Les enseignants des universités publiques en grève illimitée


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COTONOU - Les enseignants des universités nationales du Bénin, en grève illimitée depuis le 28 janvier dernier, menacent d'invalider l'année académique 2013-2014, si le gouvernement béninois ne rétrocède pas aux travailleurs, indique un communiqué de l'intersyndicale des enseignants du supérieur, dont Xinhua a obtenu copie jeudi à Cotonou.Outre la rétrocession des défalcations sur salaire opérées par le gouvernement, les enseignants des universités nationales du Bénin, exigent aussi de l'exécutif, la satisfaction sans délai et sans conditions de tous les préalables et points essentiels des revendications travailleurs béninois en grève depuis le 7 janvier dernier.

Pour les enseignants des universités nationales du Bénin, il y a un manque de volonté politique dans la résolution de la crise sociopolitique marquée par la grève générale des Confédérations, Centrales et Fédérations syndicales des travailleurs du pays.

Selon la plateforme des organisations syndicales, les travailleurs béninois, en grève depuis le 7 janvier 2014, revendiquent entre autres, au respect scrupuleux de la jouissance sans entraves des libertés démocratiques et syndicales et à la garantie de la sécurité à tous les citoyens, surtout aux responsables syndicaux, et responsables des partis et organisations ne partageant pas les mêmes points de vue que le pouvoir.

Outre ces revendications, a-t-on souligné, les travailleurs demandent également le paiement aux agents de l'Etat, y compris une augmentation de 25% pour les enseignants décidée en 2011, la restitution des défalcations arbitraires sur salaire pour fait de grève licite et le relèvement du SMIG à hauteur de 60.000 FCFA dans le secteur privé et para-public.

Ils exigent également le relèvement de leurs fonctions de M. Placide Azandé, préfet du département de l'Atlantique-Littoral et de Pierre Agossadou, commissaire central de la ville de Cotonou, les deux auteurs de la répression sanglante de la marche pacifique du 27 décembre 2013.

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