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Le Matinal N° 4290 du 17/2/2014

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Supposées tractations du gouvernement pour déclarer la grève illégale : les Centrales syndicales galvanisent davantage leurs militants
Publié le mardi 18 fevrier 2014   |  Le Matinal




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Après avoir obtenu en vain un moratoire de trois mois auprès des Centrales syndicales, le gouvernement se prépare, selon ces dernières, à déclarer illégale leur grève. A travers une conférence publique tenue samedi 15 février 2014 à la Bourse du travail à Cotonou, elles ont appelé à une mobilisation générale face à ce qu’elle assimilent à un complot ourdi par l’Exécutif.


Face à la presse samedi, les Centrales syndicales ont dénoncé ce complot. Elles ont déclaré qu’il a déjà échoué. En effet, elles se sont demandé comment est-ce que le gouvernement peut-il chercher à déclarer leur grève illégale. Pour elles, le mouvement de débrayage est bien fondé. Selon les secrétaires généraux des Centrales et confédérations, le droit de grève est garanti par la Constitution. « On a compris maintenant là où les ministres veulent en venir.

C’est de déclarer la grève illégale. Ainsi, ils vont se cacher derrière ça pour ne pas rétrocéder les défalcations sur salaire et refuser de relever de leurs fonctions les auteurs de la marche réprimée » ont fait remarquer les Secrétaires généraux de la Cstb, Paul Essè Iko, et de la Cgtb, Pascal Todjinou.

Appel à la poursuite de la grève

Pour le Secrétaire général de la Fesyntra-finances, Laurent Mètongnon, la rétrocession des salaires n’est pas négociable. « Réjouissons nous, ce complot a déjà échoué. Yayi ne peut rien contre nous » a-t-il confié. Face à « ce complot de l’Exécutif », les Centrales syndicales se disent plus que jamais déterminées à poursuivre la lutte.

Elles ont ainsi invité toutes les sociétés d’Etat et les institutions parapubliques à se joindre à elles pour poursuivre la paralysie. « Les comités de grève doivent mobiliser les militants pour la continuation de la paralysie. Nous n’avons pas le droit de baisser la garde. Les libertés publiques et syndicales ne doivent pas être violées » ont-elles lancé.

Claude Ahovè

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