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La Presse du Jour N° 2070 du 13/2/2014

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Tension sociopolitique aiguë au Bénin : le silence de Koupaki et de Gbian pour répondre à Yayi
Publié le mardi 18 fevrier 2014   |  La Presse du Jour


Lancement
© aCotonou.com par DR
Lancement du livret bleu de Pascal Koupaki
Samedi 26 Octobre 2013, Palais des Congrès, Cotonou : L`ancien Premier Ministre Pascal Irénée Koupaki lance son livret bleu Photo : M. Pascal Irénée Koupaki


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La situation politique et la tension sociale actuelles sont telles que personne ne doit se retenir de parler. Normalement, après Abdoulaye Bio Tchané, on doit s’attendre aux réactions de Pascal Irénée Koupaki et du Général Robert Gbian. Mais objectivement, est-que la meilleure manière de répondre à Boni Yayi n’est-elle pas le silence ?
Qu’il s’agisse de Pascal Irénée Koupaki ou du Général Robert Gbian, chacun d’eux à certainement son opinion sur l’actuelle situation sociopolitique aiguë. En réalité, pour ne pas se cacher, leur opinion ne peut être que négative. Mais quand on veut être objectif, est-ce qu’ils sont bien placés pour parler de la tension sociale aiguë qui prévaut actuellement dans le pays ? Pour le Général Robert Gbian, c’est impossible. Voilà quelqu’un qui, pour être candidat à la présidentielle de 2016, n’a misé que sur Boni Yayi et a commencé une tournée dans le pays en se présentant comme fils spirituel et digne successeur du président de la République. Mais subitement, il a changé d’avis parce que celui qu’il prenait pour son mentor l’a obligé à le faire. Déboussolé et connaissant la discipline dans l’armée, le Général Robert Gbian ne peut plus parler de la tension sociale actuelle, même s’il a son mot à dire.
Haine viscérale contre Koupaki
En ce qui concerne Pascal Irénée Koupaki, il ne pourra rien dire. La seule arme dont il dispose n’est que le silence, ayant été pendant sept ans aux côtés de Boni Yayi, même si on doit faire la part des choses. En réalité, dès que le Chef de l’Etat s’est lancé dans la politique, en faisant de celle-ci sa priorité, suite à la formation de son deuxième gouvernement du premier mandat, Pascal Irénée Koupaki n’avait plus réellement le pouvoir d’opérer des réformes pour le développement économique du pays. C’est depuis ce temps que Koupaki a été affaibli par Yayi et ceci jusqu’à la fin du premier mandat et son départ du gouvernement. En réalité, Koupaki n’avait la possibilité d’agir que pendant les deux premières années du Changement. Le rêve étant passé, c’était par respect pour l’autorité que l’ex Premier ministre a continué la collaboration avec lui. Aujourd’hui, c’est difficile pour lui de dire que ça ne va pas, même s’il est conscient qu’il faut changer de direction. Le comble, c’est qu’il ne peut pas parler. Même silencieux, Yayi lui ampute la responsabilité de tout ce qui se passe actuellement. Il estime que Koupaki est de connivence avec Patrice Talon pour déstabiliser le pouvoir. Le Chef de l’Etat lui voue une haine sans précédent. Une haine viscérale que même les proches de Yayi n’arrivent plus à comprendre. Comment celui-là peut dire que ça ne va pas ? Cela pose un véritable problème. En réalité donc, est-ce que le silence de Pascal Irénée Koupaki et du Général Robert Gbian n’est pas la meilleure manière de répondre à Yayi ?


Grégoire Amangbégnon

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