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La Presse du Jour N° 2070 du 13/2/2014

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Echanges hier au Parlement sur l’audit participatif du fichier électoral : « La liste manuelle n’a plus sa raison d’être », selon Sacca Lafia
Publié le mardi 18 fevrier 2014   |  La Presse du Jour


Augustin
© Autre presse par DR
Augustin Ahouanvoébla, candidat a la présidence de la Fédération béninoise de football (Fbf).


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Hier, lundi 17 février 2014, en marge de l’ouverture de la 2ème session extraordinaire de l’Assemblée nationale, le Cos/lépi a donné une communication sur l’organisation de l’audit participatif du fichier électoral. Ce qui a permis aux députés d’échanger en profondeur sur les inquiétudes qu’ils redoutent. Au terme de la communication au Palais des gouverneurs, les inquiétudes ont été dissipées.

Qui sont ceux qu’on considère comme des omis ?
Comment ceux-là doivent procéder pour rentrer dans la Lépi ? Que faire si vous avez retrouvé votre nom sur l’une des listes affichées ?
Comment faire si l’on souhaite changer le centre de vote de 2011 ?
Pour avoir un autre centre de vote pour les prochaines élections, comment faire quand on a perdu sa carte d’électeur, son indication de bureau de vote (IBV) ou le duplicata du certificat d’enregistrement ?
Que faire si l’on trouve sur la liste affichée une personne décédée ou partie définitivement ? Telles sont, entre autres, les questions que le communicateur principal, l’honorable Sacca Lafia, président du Cos/lépi, a abordé dans son introduction. Les réactions des députés à travers de nombreuses préoccupations, y compris celles du premier d’entre eux, le président Nago, ont montré l’intérêt que les élus du peuple ont pour la réussite de la correction de la Lépi. En réponse, le président du Cos/lépi, l’honorable Sacca Lafia, assisté pour la circonstance par son vice-président, l’honorable Augustin Ahouanvoébla, a apporté des réponses à toutes les préoccupations exprimées.

Pour l’essentiel, les listes électorales anciennes seront affichées dans les anciens bureaux de vote à la première phase. Il s’agit bien attendu des anciens bureaux de vote qui ont servi aux élections législatives et présidentielles. De là, les électeurs vont choisir de confirmer leur bureau de vote ou de désigner un nouveau centre de vote. A la seconde phase, les listes seront affichées dans les nouveaux centres de vote. Autrement, l’audit participatif va se dérouler dans les 4000 anciens bureaux de vote. Cependant, les députés ont évoqué la question des distances qui séparent les électeurs et leur bureau de vote pour les cas de permutation. C’est-à-dire qu’avec l’ancienne Lépi, des électeurs du village « X » se sont retrouvés dans le village « Y », à des kilomètres de leur village de résidence. La préoccupation ici est de comprendre comment ces électeurs pourront corriger le tir sans se déplacer dans le village voisin. Le président du Cos Lépi a répondu que pour résoudre cette équation, il y aura des enregistrements suivis de déboulonnage pour filtrer la liste.

Le Cos/lépi n’entend pas créer de nouveaux centres de vote ou de nouvelles unités administratives. Les Dra ou Ala ne sont pas parachutés dans les localités où ils sont en poste. Ils sont choisis parmi les résidents ou les autochtones pour avoir la possibilité de confirmer ou d’infirmer les noms des électeurs car ils sont du milieu. Par ailleurs, les agents de numérisation ne sont pas recrutés par le Cos/lépi, ont précisé les communicateurs. Ils sont recrutés par le CNT, mais le Cos/Lépi joue l’interface en lançant les appels à candidatures. ‘’La liste manuelle n’a plus sa raison d’être’’, a martelé Sacca Lafia, président du Cos/Lépi.



Tobi Ahlonsou

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