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Polémique autour de licenciement de certains agents au ministère de l’enseignement secondaire: Le Dac Kohovi Hessou clarifie et dénonce des affabulations contre le ministre Djimba
Publié le lundi 24 fevrier 2014   |  L`événement Précis


Le
© Autre presse par DR
Le ministre de l`Enseignement secondaire, Alassane Djimba Soumanou


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En licenciant récemment du Ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle et de la reconversion de jeunes, des agents qui lui sont proches, le ministre Alassane Djimba subit des critiques et des « affabulations » dans le rang du syndicat maison.

Ce que dénonce avec force vigueur son directeur adjoint de cabinet, Kohovi Hessou qui apporte dans cette interview des clarifications sur les faits incriminés.

L’Evénement Précis : Mr le DAC, votre Ministère serait-il en train de provoquer les syndicalistes. Qu’en pensez-vous ?

Dac Kohovi Hessou : Jamais et au grand jamais. Le ministre et son cabinet sont très respectueux des textes et conventions qui régissent les organisations syndicales.

Seulement, il est à noter que le Ministère vit, depuis un certain temps, des troubles et des agitations inutiles dus à un mauvais perdant aux élections du SYNTRATSEN, en la personne d’Aubain Adoukonou.

En effet, dans le cadre du renouvellement du bureau de ce syndicat, les travailleurs ont élu un autre Secrétaire général pour conduire les destinées de leur syndicat. Depuis ce temps, l’intéressé n’a cessé d’attribuer son échec au ministre et s’est lancé dans une campagne de désinformation, de déstabilisation et de sabotage des efforts du Gouvernement pour le compte de l’Enseignement secondaire. C’est dans ce cadre que des articles sont commandités dans une certaine presse pour saboter les nobles efforts du ministre qui, aujourd’hui, a une bonne visibilité dans le système éducatif béninois.

Est-il vrai que le ministre Alassane Djimba abandonne ses activités au profit du coton ?
Le ministre de l’Enseignement secondaire fait partie d’une équipe gouvernementale.

A ce titre comme ses autres collègues ministres, il effectue des missions gouvernementales sur instruction du Chef de l’Etat. Mais, cela ne l’empêche nullement de bien gérer son ministère. Sachant s’appuyer sur ses collaborateurs disponibles, dévoués et travailleurs, son absence ne bloque nullement le déroulement des activités dans notre sous-secteur.

C’est ainsi qu’appuyés par des militaires, ils ont contribué à l’évacuation du coton graine, qui est un produit de rente, vers les usines d’égrainage. Ce qui a permis aux producteurs d’entrer dans leurs droits. Les recettes issues de l’or blanc contribueront, à coup sûr, à la construction des infrastructures socio-communautaires.

Il est aisé de constater, par ailleurs, que le ministre Djimba ne cesse de descendre sur les chantiers de l’enseignement secondaire. Ces sorties ne sont pas vues d’un bon œil par ses détracteurs. Il est également l’un des principaux négociateurs pour faire cesser la grève et ramener le calme pour le bonheur de l’école béninoise. Les actions du ministre sont palpables et tangibles.

C’est le cas de la construction et l’équipement de plusieurs lycées et collèges, le lancement de l’opération 120 jours, sans oublier le recrutement imminent de plus de 1500 enseignants, la dynamisation du cadre de concertation pour le dialogue social pour une paix durable. Tout ceci constitue, entres autres, des tâches quotidiennes du ministre Djimba depuis son arrivée à la tête de ce Ministère.

Mr le journaliste, au lieu de reconnaitre ces efforts louables entrepris par le ministre Djimba et son cabinet, il préfère accuser les collaborateurs du ministre d’être à l’origine de son échec. Mon nom a été abondamment cité par lui-même et ses acolytes sur une émission de Golfe Tv.

Le ministre Djimba aurait porté la main sur son chauffeur, qu’en est-il concrètement ?
Non, je vous en prie, il a sermonné un voleur qu’il a pris en flagrant délit, qu’il n’a pas voulu livrer à la police. C’est encore là une récupération faite par celui qui serait l’instigateur et l’auteur de l’article publié par un journal de la place.

Ce ne sont que de purs mensonges, affabulations et calomnies. Il s’agit, simplement, d’un manque de respect envers l’autorité. Ce dernier se trompe d’époque et étale son ignorance au grand jour, ne connaissant même pas les principes élémentaires de l’administration. On n’impose pas un chauffeur, un gardien, un secrétaire ou un planton au ministre.

Ils font partie de son personnel proche. Il s’agit des prérogatives exclusives du ministre en ce qui concerne le choix de ses collaborateurs. Malgré ces prérogatives, le ministre n’a jamais nommé un de ses neveux pour faire office de secrétaire particulier.

Le ministre a pourtant vidé son secrétariat et changé plusieurs de ses collaborateurs à l’étonnement de beaucoup de gens ?

Je suis désolé, le ministre Alassane Soumanou a bel et bien raison de vider son secrétariat et changer de collaborateurs. Il peut même les remplacer pour raison de convenance et d’efficacité, surtout lorsque ces derniers ne lui inspirent plus confiance et ne font que le mettre en difficulté face à des dossiers «top secret» conformément à la législation administrative.

Je suis davantage désolé de le dire, le chauffeur incriminé qui se reconnait fautif a bel et bien volé le ministre, malgré la générosité poussée de ce dernier. Une générosité qui se décline jusqu’aux membres des familles des chauffeurs. Il s’agissait d’un énième vol enregistré en personne par le ministre. Pendant que le ministre est en conseil des ministres, ce conducteur indélicat ne faisait que le dévaliser. Pour ce dernier acte, le ministre a simplement voulu s’en débarrasser.

Ce chauffeur indélicat garde, par devers lui, la moto du Ministère, alors qu’il devrait la remettre. Quant au second, il a commis une faute administrative lourde, mettant en danger la sécurité du ministre. Il est parti avec le véhicule de commandement du ministre de 19 heures jusqu’à 22 heures.

Impatient, le ministre était obligé de rentrer à pied à la maison avec tous les risques. Dans une tentative d’explication, le chauffeur mis en cause a tenu des propos indécents vis-à-vis du ministre qui était en colère. Voilà les circonstances qui ont amené le ministre à prendre ses responsabilités en se séparant de ces agents irrespectueux et indélicats. Il s’agit là d’une ingratitude notoire envers l’autorité qui s’est souvent comportée en bon père de famille envers eux.

Qu’en est-il du Drh ?

Pour ce qui concerne le Drh, cela m’étonnerait qu’il soit mêlé à cette campagne d’intoxication, en sa qualité de premier responsable des ressources humaines de ce Ministère.

Le ministre manager et donneur d’ordre donne souvent des instructions fermes pour des tâches importantes et urgentes, et suit avec ses collaborateurs l’évolution de ces dossiers. A quelques minutes du Conseil, le ministre attendant impatiemment la correction des erreurs constatées sur un document de travail attendu pour être exploité en conseil ; et était obligé de se rendre en personne dans le bureau du Drh pour récupérer ledit document. Tout ce qui reste n’est que du chantage et mensonge. Le ministre n’a jamais eu l’intention de porter la main sur un quelconque collaborateur.

Mr Adoukonou continue-t-il d’être le Secrétaire général du Syntratsen ?

Je tiens d’abord à préciser avant toute considération, que l’administration n’a pas pour rôle de s’ingérer dans les affaires syndicales, conformément aux textes et conventions qui régissent la vie syndicale. Seulement, comme je vous l’ai dit plus haut, à l’occasion de leur dernière assemblée générale, c’est Mr Dansou qui a été démocratiquement élu,
conformément aux documents fondamentaux issus de la dite assemblée générale. Par conséquent, Mr Adoukonou n’est donc plus secrétaire général du Syntratsen au regard des résultats des dernières élections au cours desquelles il nous est revenu qu’il aurait porté des coups à un membre du bureau entrant, après avoir constaté les résultats du vote qui ne sont pas en sa faveur.

Il accuse les membres du cabinet d’être à l’origine de son échec ?

Au lieu d’accepter sportivement les résultats, il s’en prend aux membres du cabinet qui ne sont même pas votants, en particulier le Dc, le Dac, le Sgm, le Drh, le Drfm…qu’il traite de tous les noms et les considère devant le ministre comme ceux qui sabotent ses actions à la tête du Ministère.

Pourtant, il a été reçu avec ses proches collaborateurs et a présenté ses excuses au ministre, et a même pris l’engagement de l’accompagner dorénavant dans ses élogieuses actions. Mais malgré ses multiples excuses, il est parti ressusciter de vieux dossiers pour distraire allègrement le monde syndical. Car, ceux qu’il prétend défendre n’ont jamais été auteurs de tout ce qu’il a écrit. Aucune centrale ni confédération n’a dit que le ministre Djimba les provoque. C’est encore là des affabulations mal intentionnées dont lui seul connait le secret et les motifs.

Au contraire, le ministre de l’Enseignement secondaire est l’un des négociateurs et autorités qui œuvrent à travers dialogues et concertations pour le retour de la paix, de la baisse de la tension sociale pour une reprise effective et définitive des activités scolaires et administratives dans notre pays. Car pour lui,« une nation, c’est d’abord l’éducation ».

Propos recueillis par Wandji A.

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