Le président Boni Yayi peut se frotter les mains. Après la visite de 13 usines d’égrenages le week-end écoulé dans différentes localités à savoir Pahouignan, Glazoué, Savalou et Bohicon en compagnie du Directeur général de la Sonapra, Idrissou Bako, il a pu constater, par lui-même, comment s’effectuait la mise en œuvre des dernières décisions prises par le gouvernement, pour accélérer l’évacuation de la production cotonnière de la campagne 2013-2014 qui connaissait déjà un retard.
Mais surtout, le chef de l’Etat, au regard, des propos des chefs d’usines et des Rdr a eu des raisons d’espérer que la production cotonnière avoisinerait au titre de la campagne en cours près de 400.000 tonnes.
Déjà, avec le déploiement sur le terrain de l’armée, il y a déjà près de 100 000 tonnes de coton dans les usines.
Et n’eût été le dynamisme du chef de l’Etat qui très tôt a compris la nécessité d’impliquer l’armée pour la phase d’enlèvement du coton des champs et d’égrenage et de celui du coordonnateur des usines de la Sodéco, Idrissou Bako, il n’en serait aujourd’hui rien.
Car, les difficultés pour convoyer le coton à l’usine au Bénin ne sont pas des moindres. En effet, notre pays est confronté au manque criant d’infrastructures routières, de moyens de transport adéquat et d’effectif pour convoyer le coton dans les usines. D’où le Sos du chef de l’Etat aux transporteurs des pays limitrophes et sa détermination, en fonction de la quantité de coton encore dans les champs à doubler sur le terrain, l’effectif des 3000 militaires réquisitionnés à cet effet.
Ce n’est donc pas de l’utopie. Le chef de l’Etat peut aujourd’hui se réjouir de la prise des nombreuses décisions qui ont concourues à une production cotonnière de 400 000 tonnes et être fier de l’armée qui, pour l’atteinte de cette prévision, a fait du bon travail sur le terrain.
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